Exemples de productions audiovisuelles publiées sur le territoire comorien. Quels indicateurs pourrons-nous mobiliser pour soutenir l’idée d...
Exemples de productions audiovisuelles publiées sur le territoire comorien. Quels indicateurs pourrons-nous mobiliser pour soutenir l’idée de penser à un projet d’industrie culturelle aux Comores ?
Au Comores, malgré les cris des artistes et associations, les droits des enfants sont toujours bafoués. Les enfants continuent de subir de mauvais traitement et de multiples exploitations. Les textes régissant les droits de l’enfant sont bien ratifiés mais jamais appliqués.
L’idée d’une industrie culturelle créative peut se faire à partir des vidéos sélectionnées (la liste n’est pas exhaustive). Pour que les enfants obtiennent leurs droits, nous pouvons proposer une communication que les enfants eux même seront le moteur de la communication à l’échelle national.
Les enfants constituent la majorité de la population comorienne qui ne cesse de s’accroitre d’une valeur exponentielle. La plupart malheureusement non scolarisés. Faire renaitre dans les esprits de chaque adolescent le terme Twamaya ya hatru (notre avenir) pourra devenir une industrie culturelle créative car chaque enfant peut lui-même s’engager. Les parents seront appelés à s’intéresser. Les organismes internationaux comme l’UNICEF seront engagés d’appuyer de la sorte que même les dirigeants prétendront comme priorité tous les mesures nécessaires à ce que l’avenir des enfants devient une priorité dans leurs politiques.
Liste des productions audiovisuelles sélectionnées :
Titre : Haki za hawo
Artiste : Cheikh mc
Titre : Kutsi wawetre
Artiste : Cheikh mc
Titre : Pédophile
Artiste : Salim Ali Amir
Titre : Wapambe
Artiste : Salim Ali Amir
Dans Haki za hawo (leurs droits), Cheikh mc a voulu passer une correspondance d’éveil sur le non-respect des droits de l’enfant. Les enfants eux même ont demandés de passer la lettre aux pouvoirs. C’est ce qui montre en premier lieu que l’enfant n’a même pas la voix pour se faire entendre lui-même. Il doit passer par l’intermédiaire d’un « tonton » pour crier ces droits. Ces enfants ne réclament que Msomo (apprentissage), Unono (santé), Mko ndro (vie meilleure) et Malezi (éducation). L’artiste à laisser les enfants l’accompagné pour crier haut et fort.
Dans Kutsi wawetre (t’es pas seul), Cheikh mc avec Dadiposlim ont rallés fort dans le même sens que dans Haki za hawo. Ici c’est un message envers les enfants afin de pouvoir briser le silence après une maltraitance, abus ou même si l’enfant se sent délaisser tout simplement. Pour les artistes, le service d’écoute est toujours tout près des enfants quel que soit leurs situations.
Dans Pédophile, Salim Ali Amir a retracé des scénarios possibles sur la pratique de la pédophilie au Comores. Passant de l’heure, des téléphones portables, de l’âge, des endroits ou se pratiques ce fléau. Il parle ensuite des différents pratiquants de la pédophilie. Enfin il pleure sur l’enfant en criant qu’il faut les protégés par une bonne éducation.
Dans Wapambe (les internés), l’artiste relate l’histoire des enfants venants des familles souvent très éloignés des villes. Ces enfants sont placés chez des familles aisées soi-disant pour qu’ils aient une bonne éducation. Ces enfants n’auront aucuns droits, même le nom sera modifié pour cause, un esclave n’a pas droit à un joli nom. Maltraités, accusés à tort, l’enfant se considère comme un vendu. L’artiste essaie de convaincre ceux qui sont témoins de ces pratiques de dénoncer.
Par ATICKI Ahmed Ismael
Photo ©UNICEF Comores
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