Grotte de Gozibi ou Panga la Gozibi à Dibwani On raconte qu'un jour, dans une période très lointaine, deux paysans voulaient faire la fê...
Grotte de Gozibi ou Panga la Gozibi à Dibwani
On raconte qu'un jour, dans une période très lointaine, deux paysans voulaient faire la fête. Ils ont alors capturé un boeuf et l'ont égorgé. L'un proposa à l'autre de faire le tour de la colline pour estimer le temps de la cuisson.
En effet le second a fait le tour et en revenant, il a trouvé que son ami avait mangé tout le boeuf et était déja parti. Il dit alors : Han Kadja ni hantsiza hata mba Ngozi mbi (il ne m'a rien laissé même la peau de la bête) ! Et depuis, ce terrain s'appelle Gozibi.
Dans les murs qui entourent la grotte de Gozibi on extrayait depuis des siècles une sorte de chaux, une espèce minérale naturelle rare, possible d'observer en petites masses blanches, transformés à haute température ressemblant à des laves communes sur les flancs des formations volcaniques.
Cette matière s'appelle "Ma'adi" en comorien et était utilisé pour produire le tabac à chiquer (Paraky - Pitsoky en comorien ou chemma en arabe dialectal).
©️Sur les traces de la culture comorienne
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