Une opposition lâche, infiltrée et divisée Azali prévoyant a, au début de son mandat, tendu la main à l’opposition. Il à invité tous ses mem...
Une opposition lâche, infiltrée et divisée
Azali prévoyant a, au début de son mandat, tendu la main à l’opposition. Il à invité tous ses membres, tour à tour, dans les salons de Beit salam, prenant toujours le soins de médiatiser les poignées de mains, les accolades et les sourires complices.
Mamadou, Mouigni Baraka, SMS, Sambi et Larifou ont tous eu leur temps d’entrée libre chez le roi. Mais faisant penser à ce passage de l'œuvre de Machiavel, Le Prince, où un seigneur Italien invite à un dîner de réconciliation tout ses ennemies, avant une fois réunie de les faire étrangler un à un dans son salon.
La mise à mort aurait peut-être été un peu trop bruyant de nos jours, il a préféré leur enlever toute crédibilité, dans le même but que le seigneur sicilien, pour renforcer son pouvoir et se débarrasser de toute réelle concurrence.
Aujourd’hui les interventions de Larifou pour faire descendre le peuple dans la rue contre le pouvoir qu'il a servi font ricaner même les plus novices. Sambi et Mamadou quant à eux sont réduits au silence par une justice instrumentalisée.
Les autres sont beaucoup trop occupés à se soupçonner les uns les autres de double jeux et à se réclamer le leadership. Tous se reposent sur un Abdallah Agwa plus occupé à régler ses comptes personnels via facebook que à élaborer une véritable stratégie. Certains le soupçonnent même de travailler pour l'ennemie.
Dans ce jeux d’échecs amateurs, la communauté internationale est partagée entre intervention et laisser faire, toujours sous la mauvaise vaillance des monarchies Arabes et de la France.
Les Comores pourraient bien entrer dans l'histoire, en ce début de 21 ème siècle avec l' extinction progressive des dictatures. A l'instar du Printemps arabe et des changements en l’Amérique latine.
Nous pourrions entrer dans les livres par le fait contraire, démontrant une fois de plus combien le Comorien se classe au dernier rang veut dans tout domaine de modernité.
Rappelons ici que ce pays nous appartient à tous, que ni les Français ni les Malgaches ne viendront réclamer nos droits à notre place, que nous sommes les seuls à pouvoir nous libérer de nos chaînes.
Que nous sommes les seuls à pouvoir réclamer un cadre de vie respectueux des droits de chacun, où nous pourrons tous vivre dignement, loin de la persécution et de la mégalomanie d'un homme dont le seul projet est la domination.
Nous méritons mieux certes, la question est quand oserons nous le dire haut et fort.
Nassurdine Omar Hamadi
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