Le discours officiel de la manifestation de la 76ème semaine consécutive de RÉSISTANCE contre la dictature par notre soeur combattante So...
Le discours officiel de la manifestation de la 76ème semaine consécutive de RÉSISTANCE contre la dictature par notre soeur combattante Sonia Youssouf, ce dimanche 30 août 2020.
Chers compatriotes,
cher communauté internationale,
chers camarades de lutte,
Salam alikoum
cher communauté internationale,
chers camarades de lutte,
Salam alikoum
Vous n'êtes pas sans savoir le mal que fait AZALI Assoumani au peuple comorien depuis qu'il a accédé au pouvoir et a décidé de s'éterniser aux pouvoir. Avec l'aide de certains pays, et en particulier, l'Arabie Saoudite, le dictateur AZALI Assoumani continue de massacrer le peuple comorien.
Ici même, sur cette place de la République en France, nous avons à plusieurs reprises attiré votre attention sur les atrocités, sur les intimidations, et sur les morts et les crimes que commet le dictateur AZALI Assoumani aux Comores. Mais il semble que vous avez fait le choix de ne rien entendre.
L'union africaine ferme les yeux, la France fait semblant de ne rien entendre et de ne rien voir, et pendant tout ce temps-là, l'Arabie Saoudite continue d'alimenter la dictature aux Comores.
Malgré votre silence et le soutien de certains pays au dictateur de l'Union des Comores, nous réitérons une nouvelle fois ce message de détresse à l'endroit de la communauté internationale.
Les comoriens sont de plus en plus en danger. Plus l'année deux mille vingt et un approche, plus la peur gagne AZALI Assoumani.
Sentant la fin de son règne approcher, il essaie de sauver sa peaux en multipliant ses horribles massacres et les complots.
C'est dans ce sens que nous continuons de dénoncer ses actes barbares et inhumains perpétrés chaque jour par le GIPN, sous l'ordre du dictateur AZALI Assoumani .
Lors de l'évasion dernier de la prison de Koki, une évasion sans doute programmé et organisé par le pouvoir en place, Un ancien prisonnier a été arrêté à Bandrani, torturé et tabassé, il reste ce jour entre la vie et la mort.
Mercredi dernier, une personne originaire de la ville de Pagé près de Mutsamudu, une ville dont ses habitants ont particulièrement fait les frais de ce régime durant le mois de Ramadan, cette personne a été tabassé par les milices d'Azali Assoumani sans le moindre motif. Il souffre actuellement de plusieurs fractures crânienne à cause des coups qu'Il a reçu, Il a été par la suite jeté dans un puit.
Il faut noter qu'il n y a pas que les comoriens qui font les frais de ce régime car récemment, des pêcheurs malgaches sûrement perdus dans l'océan Indien, retrouvés sur L'Île de Moheli, ont été pris pour des mercenaires, ils ont été arrêtés et torturés par la police comorienne, alors qu'ils n'avaient rien qui justifiait une telle intention.
Lorsque je sais que beaucoup de nos pêcheurs se perdent souvent dans cet Océan et sont souvent retrouvés dans des pays voisins, j'espère que l'état Malgache n'engagera pas de mesures réciproques car cela n'engage nullement le peuple comorien.
Cela prouve encre une nouvelle fois à quel point le régime en place est animé par la peur et voit le mal partout.
Ains, nous dénonçons ces arrestations arbitraires et tortures infligées aux personnes éprises de paix et de liberté sans aucune raison sérieuse.
Nous dénonçons cette campagne d'intimidation contre le peuple comorien.
Nous dénonçons également la publication macabre de la vidéo par les sites proches du pouvoir dictatorial du regretté Commandant Faissoil, assassiné sur ordre du Colonel Azali avec Moutu et Salim. C'est une insulte grave pour les familles et les proches de ces victimes.
Votre tentative de nous diviser ou d'émettre des doutes a échoué Monsieur le dictateur.
Notre ennemi reste toujours le même, et c'est bien vous monsieur le Colonel Azali Assoumani, et ce, jusqu'à votre départ.
La preuve est là, dans le passé des Comores, jamais le peuple comorien ne s'est mobilisé de la sorte. Ce qui vient de se passé ce vendredi dernier dans ville de Numamilima, où la population a décidé de déserter la prière du vendredi, et en cause, votre présence qui n'était pas le bienvenu, illustre parfaitement le rejet des comoriens de votre dictature.
À cette occasion, au nom de tous les collectifs de France, j'adresse nos sincère salutations et remerciements à cette ville qui a su montrer l'exemple d'une vraie résistance.
Je saisis également cette occasion pour rendre hommage à nos frères et sœurs qui ont perdu leurs vies récemment dans les eaux des Comores.
Au nom de notre collectif, j'adresse nos sincères condoléances aux familles proches de ces victimes.
À bas la dictature aux Comores,
Vive l'état de droit aux Comores,
Vive la liberté et la démocratie aux Comores,
Vive l'unité sans faille des Comores.
MPAKA DAULA YA HAKI !
©Appel de Paris
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