Mes chers compatriotes, Comoriennes, comoriens Je reviens vers vous encore une fois, pour réitérer mon ambition à vouloir briguer e...
Comoriennes, comoriens
Je reviens vers vous encore une fois, pour réitérer mon ambition à vouloir briguer en 2021, la magistrature suprême de notre très chère nation.
Aujourd’hui j’ai pris le parti de soulever un pan de notre histoire politique et sociale. Il s’agit ici de vous entretenir de la présidence de feu Mohamed Taki, de ses erreurs, lesquelles ont emmenaient notre pays à connaitre l’une des périodes les plus sombres de son histoire.
Cette réminiscence de notre histoire douloureuse et tourmentée n’en est pas moins anodine et est bien évidemment de circonstance : elle a pour seul et unique but de rappeler les conséquences désastreuses des décisions hâtives et irréfléchies que peut prendre un gouvernement et invite nos dirigeants actuels à revenir à de meilleurs sentiments.
Car comme l’a si bien dit une figure illustre de l’histoire politique du XXème siècle : « un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre ».
Et afin de ne plus avoir à retomber dans nos travers, et par conséquents dans les méandres du séparatisme qui ont engluaient le pays une décennie entière, je tiens aujourd’hui à faire la lumière sur certains agissements qui ont concourus au basculement dans cette crise majeure de notre jeune histoire en tant que nation.
Pourquoi reviens-je sur la trame de ses évènements ? Et bien parce que les comoriens ont le droit de savoir.
Mes chers compatriotes, la première cause du séparatisme ne peut que se résumer aux velléités du président Taki à vouloir instaurer aux Comores un régime de notabilité. En effet dès ses premiers jours de pouvoir, ses premières actions, en dépit de tout ce qu’il avait dit dans sa campagne, avaient pour but ultime de rétablir le système notabiliaire.
Un système qui non seulement entre ouvertement en contradiction avec les fondements les plus élémentaires de toute nation démocratique mais en plus conférait à une minorité de personnes, essentiellement issue de Ngazidja, un pouvoir d’immixtion dans les affaires de l’Etat.
Pourquoi est-ce que j’en parle aujourd’hui ?
Par ce que le régime actuel du putschiste Azali présente des similitudes à s’y méprendre avec celui de feu Taki. Sous Taki, et même sous Ahmed Abdallah cette notabilité qui avait un pouvoir discrétionnaire fonctionnait comme une sorte de deuxième assemblée nationale. Ces derniers percevaient des revenus et vivaient grassement des faveurs de l’Etat.
Sous Azali aujourd’hui l’ignominie a outrepassé les bornes puisque l’assemblée nationale chapeautée par Moustadroine n’est constituée en réalité que d’une notabilité grand-comorienne et anjouanaise qui n’est autre que la Crc, jadis parti politique.
Cette notabilité sous Taki avait contribué à la marginalisation d’une partie de la population comorienne, à savoir Mohéli et Anjouan, et avait par le biais de l’attention qu’elle suscitait vis-à-vis du président, sapé l’autorité des ministres comme nous le constatons tous les jours avec le régime actuel.
Aujourd’hui nous devons tout faire pour que nos droits ne soient pas usurpés par des gens qui n’aspirent qu’a nous asservir. D’ailleurs tous ceux qui ont eu à se servir au lieu de servir les comoriens devront un jour ou l’autre justifier leur patrimoine.
J’en fais solennellement la promesse si les comoriens m’accordent leurs suffrages.
Les jours d’Azali sont comptés et le moment venu nous le pousserons tous vers la sortie.
Comoriens de l’intérieur comme de l’extérieur. Comme nous nous attelons tous les jour à lui faire savoir. Mais nous devons le faire avec sagesse et discernement, car comme Taki, Azali n’hésitera pas à faire parler les armes pour assouvir ses instincts de pouvoir au mépris de toute stabilité nationale.
Vive les Comores dans l’union et l’autonomie des îles.
HALIDI ABDERMANE IBRAHIM Farid
Candidat aux prochaines élections présidentielles des Comores
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