Rennes : des jeunes femmes frappées et poursuivies par une dizaine de voleurs Deux suspects ont été interpellés, soupçonnés de vols a...
Rennes : des jeunes femmes frappées et poursuivies par une dizaine de voleurs
Deux suspects ont été interpellés, soupçonnés de vols avec violences sur des jeunes femmes à République, à Rennes. L'un d'eux a été condamné à 18 mois de prison.
Des coups au visage, à l’entrejambe, sur la cuisse et le tibia. Dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juin 2020, trois jeunes femmes ont été victimes de vols avec violences par un groupe de jeunes hommes à République, dans le centre de Rennes.
Vers 3h du matin, deux d’entre elles traversent la place lorsqu’un homme tente d’arracher leur sac à main. Elles résistent en donnant un coup et parviennent à prendre la fuite vers la place de la mairie avant que six personnes fondent sur elles. Elles sont frappées à plusieurs reprises.
Une victime tente d’appeler la police lorsqu’elle se fait arracher son téléphone.
Deux interpellations
Les forces de l’ordre interviennent sur les lieux peu après le départ des mis en cause. Elles recueillent les dépositions des victimes et partent à leur recherche.
Deux suspects, dont un mineur, sont interpellés deux rues plus loin, non sans difficulté. Dans leurs poches, cinq téléphones et des cartes bleues sont retrouvés.
Le prévenu reconnu
L’un d’eux, M. Y, 24 ans, a été jugé par le tribunal correctionnel de Rennes ce jeudi 2 juillet. Originaire de Mayotte, SDF depuis deux ans, il assure qu’il n’était pas présent lors des faits, malgré les témoignages des victimes et les images de vidéosurveillance sur lesquelles il est formellement reconnu.
Quand le président lui demande pourquoi il avait « autant de téléphones dans ses poches », il répond : « Parce que j’aime bien en avoir plusieurs. » « C’est tout à fait autorisé, mais pourquoi l’un de ces téléphone a-t-il été déclaré volé ? »
Le prévenu réplique une quinzaine de fois : « Je ne sais pas. » « Le tribunal se fera donc une opinion », glisse le président.
Condamné à 12 mois de prison ferme
Se contredisant à plusieurs reprises, M. Y dit finalement avoir acheté ce smartphone, puis que quelqu’un le lui a donné trois jours auparavant. Il dit également avoir été giflé par l’une des victimes, ce qui expliquerait, selon lui, les coups qu’il aurait portés à cette même victime.
Plusieurs fois condamné et incarcéré à Mamoudzou, à Mayotte, pour violences aggravées et vols avec violences, il a été condamné à 18 mois de prison, dont six assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans, avec maintien en détention, selon les réquisitions de la procureure.
Par : Timothée L'Angevin ©actu.fr
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