Quand la trahison est douce, elle ne fait pas de bruit. Ça n'en est pas une, en tout cas. Sinon certains adeptes des acteurs, continu...
Quand la trahison est douce, elle ne fait pas de bruit. Ça n'en est pas une, en tout cas. Sinon certains adeptes des acteurs, continuent à croire que le disconvenu est si obtus. Mouigni Baraka Said Soilihi est recherché par la milice du pouvoir en place.
Drôle, ridicule et non marrant. Tout comme l’opposition à la Fahmi, de Salim Saandi et d’autres. Tout comme les révolutionnaires dans la coulisse du pouvoir. Je crois qu’il est temps que la génération mienne, déterre quelques archives pour que certains hommes et femmes aussi de cette génération mais dont culture sociopolitique du pays qu’ils disposent est au rabais malgré leurs âges, puissent saisir un temps, un comment et un pourquoi.
« Et ça, c’est du vrai »
Des recherchés, nous en avons entendus, des recherchés, nous en avons vus. Bien que les comoriens fâchent avec le passé, certains passés pour un bon présent afin de pouvoir rendre clairvoyant le futur, sont ancrés dans certaines mentales. Les recherchés, nous en avons entendus. Il fut un temps pendant le régime de commça, c’est du vrai » ando Mwasi, la ville de Domoni Anjouan a été sillonnée. Ahmed Abdallah Abderemane a été recherché par la milice d’Ali Soilihi, un mélimélo total dans cette cité. Taki de même a été recherché, Mbéni a connu des coups, et Taki s’est refugié à Mwandzaza Mwani.
Des recherches nous en avons vues, quand Aliadinour Anoir, alias Rambo a été recherché par les mercenaires de Bob Denard, c’était en 1985, si ma mémoire est bonne. Et Said Mohamed Said Ahmed Alias Lava a été recherché par l’armée du président Said Mohamed Djohar à la tête de laquelle Assoumani Azali comme chef de l’Etat-major en 1995. Là, on parlait de vraies recherches des autorités et des militaires par des forces de l’ordre sous commandement du chef d’Etat. Mouigni Baraka Said Soilihi et ses adeptes, ne peuvent pas traduire une trahison en une cavale.
« Une liberté douteuse »
A Ntsudjini, ce pacha dort tranquillement dans son palais, se promène partout où il veut avec aisance. Et même au de-là du domaine de Mgongwa, dans lequel sa pouliche s’inscrit, il y passe un temps. C’était à Mitsamiuli, qu’il a été exposé à l’estrade pendant plus de deux heures de temps sans crainte, lors du mariage d’Obeidillah Mchangama. Non seulement cette exposition, mais des kilomètres parcourus pour y arriver. Mouigni était à Dembeni, à Kwambani dans le Washili lors des obsèques..., à Dzahani Tsidje... sans aucun risque ni cahot, de cœur ou de cerveau. Mais de qui se moque-t-on ?
La répression, la tyrannie, sont les autres qui les subissent. C’est le peuple qui paie le frais. Oui se qui ne se connaissent pas se battent, souffrent en faveur de ceux qui se connaissent. Ce comportement prototype Mouigni baraka et Fahmi, est bien l’outil qui démolit l’œuvre des vaillants. Au lieu de descendre dans les rues, de prendre les médias, de risquer en opposant… il se contente tous les six mois à des conférences de presse et des points de presse non productives. Ce receveur de douane sous Sambi, avale sa voix quant à la réclusion injuste de ce dernier. Et pourtant, il se dit incantateur d’une lutte...
Said Yassine Said Ahmed
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