Annulation du Hadj 2020 : L'office national du Hadj doit rembourser les pèlerins. C'est ce qu'exige la loi, et c'est ...
Annulation du Hadj 2020 : L'office national du Hadj doit rembourser les pèlerins.
C'est ce qu'exige la loi, et c'est ce qui est mise en place dans les autres pays, sur initiative de l'Arabie saoudite.
Depuis l'annonce de l'annulation de la Oumra et le Hadj, le Royaume a décidé de mettre en place un système électronique de remboursement des pèlerins qui auraient achetés, réservés des billets, des hôtels ou souscrits des assurances.
Ce mécanisme de remboursement a été automatiquement mise en place dans les pays respectifs afin de pouvoir rembourser les pèlerins impactés par ce COVID-19.
Sauf qu'au Comores, l'office nationale du Hadj, veut réagir autrement.
L'office national du Hadj doit rembourser les pèlerins, sans aucune négociation. Ce n'est pas aux pèlerins de supporter les risques.
En effet, dans un contrat, lorsqu'un cas de force majeure vient à perturber ou rendre impossible l'exécution des prestations, le contrat se trouve résolu de plein droit et les parties sont placées dans leur etat antérieur. Le débiteur de l'obligation non réalisé supporte les risques.
Ainsi, l'office national du Hadj ne peut ne pas faire droit au demande des pèlerins qui demande le remboursement de leur frais. S'ils ont payé, ils doivent être remboursé.
Si l'Arabie Saoudite exige le remboursement, pourquoi Les Comores n'en feraient pas de même ? Ou bien le peuple doit toujours servir de vache à lait à ce système ?
J'invite donc les autorités compétentes à se saisir de cette affaire et rembourser automatiquement les pèlerins qui ont payé les frais et qui sont empêchés de voyager.
Une seule alternative : L'office nationale du Hadj peut négocier et reporter les effets du contrat de cette année à l'année prochaine, si bien sûr, Corona disparaît. Ainsi, les pèlerins de cette année pourront le faire l'année prochaine sans aucun paiement. C'est une alternative qui peut être étudiée et négociée.
Par Bacar Antuf Conseiller
Par Bacar Antuf Conseiller
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