La Cour Suprême a rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par Me Mahamoud Ahamada, Avocat en charge de la défense des ...
La Cour Suprême a rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par Me Mahamoud Ahamada, Avocat en charge de la défense des intérêts de l’ancien Président de l’Union des Comores, Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Placé en détention provisoire depuis le 20 août 2019 par une ordonnance du juge d’instruction en charge du dossier de la citoyenneté économique pour une durée de 4 mois renouvelable une fois conformément à l’article 145 du Code de Procédure Pénale, la mesure préventive prise à l’égard de Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a pris fin juridiquement depuis le 20 avril 2020. Au-delà de cette date, le maintien en détention provisoire du leader charismatique du parti Juwa est illégal, abusif, incompréhensible et politique.
Que doit-il faire ?
Tout d’abord, il ne pourra pas espérer une grâce présidentielle puisque ce pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat ne peut être accordé qu’aux personnes ayant fait l’objet d’une condamnation. Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est présumé innocent tant qu’une juridiction de jugement n’aura pas prononcé une peine définitive à son encontre.
Juridiquement, il doit attendre l’ordonnance de renvoi devant le Tribunal Correctionnel. Une ordonnance qui doit intervenir sous peu grâce à la volonté d’Allah et non de celle du pouvoir en place.
D'un Correspondant. ©Hayba fm
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