Méditation : protection des enfants Qu’est-ce un enfant si ce n’est l’enfant de tous. Il est cette créature excellente de Dieu, ce ci...
Qu’est-ce un enfant si ce n’est l’enfant de tous. Il est cette créature excellente de Dieu, ce citoyen faible que doit protéger l’Etat, et au premier chef les Gouvernants, la Justice. Qu’est-ce un enfant si ce n’est " le fruit du cœur de l’Homme"(Prophète)! Pourtant dans ce pays de musulmans, hier et aujourd’hui, ils sont violés et assassinés après des actes abjects!
Ne dites pas que notre religion de paix et protectrice des créatures du Seigneur, notamment des enfants, est permissive, accommodante ou complaisante ! Allah, Le Dur en châtiment dit :" Ne tuez pas injustement, la vie que Dieu a faite sacrée "(S6V51) ; "quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution sera l’enfer, et il y demeurera éternellement, et Dieu le frappe de sa colère, le maudit et il aura un châtiment énorme"(S4V93) ; "Il vous a donné des enfants et des petits enfants et des choses excellentes"(S16V72) ;" Dieu ordonne la justice et la bienfaisance" (S16V90). Aussi le Prophète dit : "Ne tuez pas un innocent, une femme, un vieillard, un enfant ne détruisez pas de maisons et craignez Dieu"
Pendant qu’Allah réserve aux assassins, aux criminels-violeurs de nos enfants un "châtiment énorme, un enfer », notre société, notre Etat dirigé souvent par des imams, des cheikhs, affiche un laxisme, une impunité honteuse, injuste, inhumaine et contraire à notre religion de paix ! Or ils ont tous prêté serment au nom d’Allah et nous attestons suivre le même livre et affichons un amour au Messager qui nous a sommé il y a plusieurs décennies ceci : " craignez Allah, et pratiquez l’équité entre vos enfants ! "
Les impunités envers ces monstres, leurs protections dans nos villes et villages au nom d’une pudeur malsaine, d'un déshonneur sociétal à éviter, ne sont- ils pas aux antipodes des ordres d’Allah en matière de justice ? Pourquoi leur afficher, leur manifester de la compassion en porte à faux avec ces hadiths ! " Il ne sera pas fait clémence à celui qui n’est pas clément ".
" Dieu ne fera pas miséricorde à celui qui n’est pas miséricordieux envers les individus " ; "il n’est pas des nôtres celui qui ne respecte pas nos aînés et n’assiste pas (défend et protège) nos enfants ". Protéger ces bandits sociaux de haut chemin est tout simplement un crime contre nos enfants et donc contre les Comores.
Le viol des enfants, l’infanticide sont devenus monnaie courante. Un véritable fléau social dans notre pays. Où que nous soyons, milieu politique, milieu rural ou urbain, intéressons-nous sérieusement et mobilisons- nous pour les combattre. Le Messager affirme, "celui qui ne s’intéresse pas aux affaires des musulmans ne doit pas se considérer comme l’un d’eux ". Imaginons ces scènes d’horreur et de crimes et notre passivité au regard de ces paroles du Messager : "Parfois, je commence une prière avec l’intention de la prolonger, mais j’entends alors un enfant pleurer et je décide de l’écourter, car je sais que ses pleurs tourmentent sa mère ".
Emwana tsi wamdzima ! Narihifadhwi owana! Mgu nahifadhwi omana! Amine ! Mgu nabariki yezama zi dayiliao owana! Amine !
Par Sahali Assaf Mohamed
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