LE CHICHI DES TRANSPORTS EN COMMUN En cette période de vigilance accrue, se déplacer devient de plus en plus problématique. C'...
LE CHICHI DES TRANSPORTS EN COMMUN
En cette période de vigilance accrue, se déplacer devient de plus en plus problématique. C'est dans ce contexte qu'à tous prix, je veux absolument réveiller les caisses qui m'ont lâché il y a 6 mois.
Plus que désorientés, les transports en commun dans le pays font le chichi depuis qu'une note leur a signifié de réduire le nombre de passagers en cette période.
Sans pour autant leur donner raison, leur réaction s'explique par le manque de suivi des mesures prises par l'État, le laisser-aller et complicité des services publics quant au compromis avec les assurances et les chauffeurs.
J'ai récemment fait une réflexion dans la presse nationale sur cette question que j'ai traitée principalement sur son volet sécuritaire.
En effet, un véhicule équipé de 5 ceintures, donc de 5 sièges transporte 7 passagers. Pareil pour celui équipé de 7 places (7 ceintures) on y rajoute 2 ou 3 jusqu'à même enlever les équipements de sécurités pour en créer des places de fortunes.
Depuis des décennies, les services de mine de notre pays jouent ce jeu dangereux avec les usagers et les professionnels comme les assurances et la police nationale.
Aujourd'hui j'ai payé deux places pour ne pas être serré dans un taxi.
Alors, dans ce contexte, il est temps que le Syndicat Wuskani wa Masiwa prenne ses responsabilités en se concentrant sur une proposition du prix pour les frais de taxi.
Il est temps que l'Etat prenne ses responsabilités sur cette question en mettant l'accent sur la sécurité de tous. Une voiture de 5 places doit en contenir 5 et non plus.
Enfin, avec l'expérience, ce Peugeot 307 essence, j'en mettais 6 litres pour les 40 kilomètres (aller-retour Koimbani-Moroni). Pour un diesel, 5 litres aussi pour le même trajet. Alors, oui 700 francs peuvent couvrir largement pour les taximan locaux avec ces 20 km×2.
Abdoulatuf Bacar
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