Photo d'archives, 26 mai 2006 COMORIA: La justice du plus fort a raison sur l'ancien président Sambi. Une prison sans procè...
Photo d'archives, 26 mai 2006 |
COMORIA: La justice du plus fort a raison sur l'ancien président Sambi.
Une prison sans procès à la suite d'une histoire montée en toutes pièces à la Stalinienne. C'est pourquoi les acteurs du dossier de la citoyenneté économique ne sont pas tous inquiétés par cette justice. Certains occupent même des postes clés dans les différentes institutions Comoriennes et du gouvernement Azali.
En effet, l'histoire nous renseigne que Joseph Staline de 1928 à 1938 organisa à Moscou ( Capitale de l'URSS ), des procès expéditifs avec pour objectif d'éliminer les cadres Bolcheviques pour mieux contrôler le parti communiste.
Comparaison n'est pas raison certes, mais force est de constater qu'on peut établir un parallèle entre les grandes purges communistes à la Stalinienne et la farce judiciaire Comorienne dont Sambi est victime aujourd'hui, loin s'en faut, mais "il y a parfois de fortes chances que les enfants d'une même mère se ressemblent".
Les Comores demeure un pays où le principe de séparation des pouvoirs n'est qu'en réalité une utopie. Un pays "démocratique" avec une exception démocratique de concentration de l'exécutif, du judiciaire et du législatif dans les seules mains de l'exécutif piétinant ainsi le principe du Droit constitutionnel qui stipule que les 3 pouvoirs soient détenus par des organes étatiques distincts.
Les militants de la vérité pour le bonheur du vaillant peuple des Comores incessamment opprimé et humilié au plus profond de sa dignité dénoncent cette injustice dont subie l'ancien RAÏS et demandent de surcroît sa libération immédiate. Ces militants de la vérité dont je m'identifie n'ont aucune couleur politique par ailleurs.
Soidroudine Ahamada
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