La mise à nu du pouvoir en place aux Comores, est le fruit de gouverner sans prévoir ou prévoir s’enrichir uniquement. Ou disons, seul le...
La mise à nu du pouvoir en place aux Comores, est le fruit de gouverner sans prévoir ou prévoir s’enrichir uniquement. Ou disons, seul le colonel qui a prévu son plan, sa feuille de route dans sa tête. Il est aussi difficile qu'un peuple placide comme le peuple comorien, se réveille de son sommeil profond avec un autoritarisme œuvrant des ourdis et un désordre.
Comme Azali a réussi à démolir tout ce qui avait du sens aux Comores, les magistrats et la justice aussi sont rendus presque chimériques. Et commencent à se sauver du Vaisseau de la terreur, qui transporte les messagers de la mort. Un pouvoir « probiphobe », permettons ce mot. Un petit rappel.
Le 20 Aout 2018, deux ans précis de sa nomination au poste de procureur général du 11 Aout 2016, Youssouf Ali Djaé a été victime d’un complot d’onc demi de ses fonctions. C’était quand Idarousse Hamadi et Belou voulaient le soumettre. Comme Idi Bazi, Youssouf Ali Djae était un prêtre qui prêchait dans son église.
Le 20 Aout 2018, deux ans précis de sa nomination au poste de procureur général du 11 Aout 2016, Youssouf Ali Djaé a été victime d’un complot d’onc demi de ses fonctions. C’était quand Idarousse Hamadi et Belou voulaient le soumettre. Comme Idi Bazi, Youssouf Ali Djae était un prêtre qui prêchait dans son église.
« Peut-on dire que la raison commence à renaitre ? »
Quelques jours après l’abandon bilabial par son administrateur d’Anjouan, Anissi Chamssidine, le colonel est expectoré par Idi Bazi, alias Jeannot, fraichement nommé président de la Cour d’appel. Il faudra combien pour que le colonel se rende compte des démissions des uns et des autres… ? Comme le pouvoir dirige le pays là où le peuple ne veut pas, les carneaux du pouvoir et certains médias communautaires, sont orientés à couvrir les déambulations du pouvoir et son maitre, par une communication amochant. « Demi de ses fonctions » Ce passage ou cette confirmation de la machine du pouvoir souffre de manque de vérité sur l’affaire Idi Bazi. Ce qui fait qu’il faut crédibiliser ce qui s’est produit. Le pouvoir a su que Jeannot allait démissionner. Et sans doute l’évidence de cette démission... mettrait ce cercle du vaisseau en crise.
« Colonel Azali ou le Jair Bolsonaro comorien »
Et l’affaire des incarcérations et des arrestations abusives l’incommodaient. Proposer à ce que l’ancien président de la République Ahmed Abdallah Sambi, bénéficie les mêmes traitements que ses semblables de l’ailleurs en sa qualité d’ancien chef d’Etat, lui coutait une sympathie. Cette victime de Sambi, appelle la bonne foi de la justice, donc Idi Bazi, aurait programmé à plonger son nez dans l’affaire Sambi. Cet ancien chef d’Etat comorien, victime du système politique aux Comores, fait cramer les intestins du la tyrannie. Cette fois-ci le Jair Bolsonaro comorien, colonel Azali, risque de se trouver seul avec les matelots à cœur de pierre dans le vaisseau. Quand les secrets d’Etat, deviennent secrets de Polichinelle, cela veut dire que le pouvoir est devenu comme un être mort. Et là le tyran sautille dans tous les sens.
« Des initiatives couteuses et ahurissantes...»
Aussi une courte durée dans l’appareil judiciaire donc à la tête de la Cour d’appel d’un conçu proche de président du pouvoir en place, lui-même qui a réalisé sa nomination. Idi Bazi, a été nommé le 6 avril 2020 à la tête de la Cour d’appel. Sinon, pieux qu’il est, incriminer des innocents l’insupporte. C’est ainsi qu’il aurait pris l’initiative de libérer toutes personnes en prison dont le temps de la détention va au delà de 4 à 8 mois sans possession des preuves de la part de la part de la justice.
Et revoir quelques dossiers, qui paraissent flous au palais. Une initiative qui mettrait mal à l’aise la tyrannie. Donc les alliés d’Azali estiment que le colonel s’est trompé d’avoir nommé Idi Bazi, alias Jeannot à ce poste. Donc comme nombreux ne supportent pas le limogeage, ils préfèrent anticiper un limogeage avant sa démission, croyant que cela allait l’humilier.
Et revoir quelques dossiers, qui paraissent flous au palais. Une initiative qui mettrait mal à l’aise la tyrannie. Donc les alliés d’Azali estiment que le colonel s’est trompé d’avoir nommé Idi Bazi, alias Jeannot à ce poste. Donc comme nombreux ne supportent pas le limogeage, ils préfèrent anticiper un limogeage avant sa démission, croyant que cela allait l’humilier.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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