Mitsamiouli, ville des élites des Comores, se voit marginalisée par une nouvelle élite du pays, qui a mal acquis, l'histoire politiqu...
Mitsamiouli, ville des élites des Comores, se voit marginalisée par une nouvelle élite du pays, qui a mal acquis, l'histoire politique et de la civilisation des Comores.
Riche de son savoir d'antan pour certains, devenue une ville en déclin et en déclassement pour d'autres, Mitsamiouli doit immédiatement se recoller et s’acclimater aux profondes mutations des génération sociétales, culturelles, politiques et administratives des Comores post -séparatistes.
Ayant les meilleurs médecins et spécialistes de différents disciplines et des grands opérateurs que les Comores s'en orgueuillent, elle manque cruellement une stratégie de vision par l'absence de leadership qui fait bloquer son horloge, livrant la ville à elle même.
Mitsamiouli vit encore sous les heures de la haine orchestrée par la formation des cadres érigés en mauvais politiques et administratives dans les régions et villages du pays et lui ôtent sa suprématie, son arrogance et sa suffisance. Désossée de ses consistants de grandeur, s'est vue faussée compagnie par les leurs, Mitsamiouli, se voit isolée de sa place politique, de notables de stature national, son influence incontestable qu'il a su faire durant des décennies, de cadres administratifs à très grande valeur ajoutée indéniable, de réseaux intellectuels non comparables, ses actions culturelles et sociaux dynamiques qui faisaient modèle dans les arènes de la vie publique de l'archipel.
Que dis-je de cette ville qui perd cruellement d’imagination, d’audace et de dynamisme. Elle se regarde de façon narcissique dans une glace d'une génération floutée et qui se croit encore dans les années soixante. Aujourd’hui, je suis persuadé comme tant d'autres, mais malgré leurs réserves d'agir que les donnes ont changées à une vitesse délinquante au sommet de l'État, d'où la nécessité de faire un tremplin afin de hiérarchiser nos priorités du moment en tenant compte des bases classiques pour redorer notre image prise en tenaille à l'échelle national. Il ne suffit pas de me donner raison ou de me critiquer mais plutôt, d'agir.
L'action peut seulement briser le silence tabou et complice. Oh vous qui a fait de Mitsamiouli ce qu'elle était, donner nous les clés clémente de son droit chemin. Il n'est pas trop tard de nous retrousser, identifiez vous sur ces images, sortez vous de l'ombre qui ne vous fais paraître ici, faisons face à la tragédie qui nous sombre, et personne ne peut encore nous profiter. Il est temps, j'avoue!
Fayssoile Moussa
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