Le 34ème Conseil des ministres de la COI a été marquant à plus d’un titre. En effet, les membres du Conseil des ministres ont pris un ens...
Le 34ème Conseil des ministres de la COI a été marquant à plus d’un titre. En effet, les membres du Conseil des ministres ont pris un ensemble de décisions touchant aux ambitions politiques et stratégiques, à la santé publique, à l’environnement et au climat ou encore à la sécurité maritime.
Le Conseil des ministres a notamment été l’occasion de:
- - Adopter et signer l’Accord de Victoria révisé: texte fondateur de l’organisation revisité après 35 ans de coopération. Cet Accord de Victoria révisé définit la mission – élargie – de la COI, institue le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui devient donc un organe statutaire, crée le poste de Secrétaire général adjoint ou encore prévoit l’organisation de conférences ministérielles thématiques / sectorielles;
- - Annoncer le tenue du prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la COI le 25 juin prochain à Antananarivo en marge du 60ème anniversaire de l’indépendance de Madagascar;
- - Adopter un nouveau texte précisant le statut d’observateur;
- - Accueillir le Japon, l’Inde et l’Organisation des Nations unies comme nouveaux membres Observateurs auprès de la COI – ils rejoignent ainsi la Chine, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Ordre souverain de Malte
- - Nommer le nouveau Secrétaire général de la COI: M. Vêlayoudom Marimoutou, actuellement recteur de l’Académie de La Réunion; il prendra ses fonctions le 16 juillet 2020;
- - Convenir de la création d’un « Fonds du réseau SEGA One Health » ouvert à des contributions volontaires pour disposer de ressources pour la prévention et la riposte en matière de santé publique;
- - Prendre la mesure des actions en matière de santé (plan d’urgence coronavirus), sécurité maritime, pêche et énergies et confirmer l’intérêt d’une action ambitieuse et diversifiée dans le domaine;
- - Confirmer la signature prochaine de projets en matière de prévention des risques de catastrophe et de biodiversité. Signature de l’Accord de Victoria révisé.
C’est une boucle de l’histoire. En 1984, c’est aux Seychelles que la COI a été institutionnalisée à travers l’Accord général de coopération entre les Etats membres de la COI, dit « l’Accord de Victoria ». En 35 ans, la COI s’est muée en une organisation régionale de proximité qui a notamment mis en œuvre une cinquantaine de projets pour un montant total dépassant 230 millions d’euros.
Ces actions ont porté sur l’environnement et le climat, les pêches, la gouvernance, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’éducation ou encore la santé publique. Plus de 10 partenaires et observateurs accompagnent aujourd’hui la COI et ses Etats membres. Au regard de cette évolution fonctionnelle et du rayonnement politique et diplomatique de l’organisation, il est apparu nécessaire de moderniser l’Accord fondateur de 1984.
Ces actions ont porté sur l’environnement et le climat, les pêches, la gouvernance, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’éducation ou encore la santé publique. Plus de 10 partenaires et observateurs accompagnent aujourd’hui la COI et ses Etats membres. Au regard de cette évolution fonctionnelle et du rayonnement politique et diplomatique de l’organisation, il est apparu nécessaire de moderniser l’Accord fondateur de 1984.
C’est dans ce sens, et avec le soutien du projet INCA financé par l’Union européenne, que les Etats membres de la COI ont décidé de doter l’organisation d’un nouveau texte, modernisé et en phase avec les ambitions des Etats comme avec la pratique d’une coopération concrète et porteuse de résultats. La signature de l’Accord de Victoria révisé a été le point d’orgue du 34ème Conseil des ministres de la COI. Avec COI
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