Dans un entretien accordé à causeur, le député Mansour Kamardine s'insurge contre l'arrêt des expulsions des comoriens des autres...
Dans un entretien accordé à causeur, le député Mansour Kamardine s'insurge contre l'arrêt des expulsions des comoriens des autres iles à Mayotte.
Pour lui, le Coronavirus à Mayotte est un prétexte des autorités comoriennes de bloquer les reconduites.
« Malheureusement, des kwassas chargés de clandestins continuent d’arriver à Mayotte en provenance de l’Union des Comores. Ils ne sont plus interpellés depuis que le centre de rétention administrative a été fermé et que les expulsions ont été stoppées.
Les autorités comoriennes ont saisi le 1er cas déclaré de contamination à Mayotte pour décider, de nouveau, de bloquer la réadmission de leurs ressortissants.
De plus, l’épidémie débute parallèlement aux Comores voisines, ce qui risque d’entraîner une très importante vague migratoire vers Mayotte. Là encore, le gouvernement le sait mais n’en tire pas les conséquences en matière de renforcement de la marine nationale, ni de renforcement des effectifs de police aux frontières, ni en termes de création de structures d’accueil et de confinement à terre.
Cette inertie coupable risque d’entraîner d’inévitables tensions communautaires, les Mahorais qui sont déjà minoritaires chez eux n’en pouvant plus. Mayotte est assise sur un volcan et a vécu un tremblement de terre de magnitude 5.3 samedi.
Les esprits sont inquiets car Mayotte tremble d’être entraînée dans la spirale diabolique de trois crises s’alimentant dangereusement les unes avec les unes. L’effondrement des capacités hospitalières risque d’entraîner un effondrement général de l’État à Mayotte favorisant une vague migratoire qui attisera le risque d’embrasement communautaire généralisé. Une tragédie humaine est devant nous. Il reste quelques jours au gouvernement pour l’éviter. »
Pour lui, le Coronavirus à Mayotte est un prétexte des autorités comoriennes de bloquer les reconduites.
« Malheureusement, des kwassas chargés de clandestins continuent d’arriver à Mayotte en provenance de l’Union des Comores. Ils ne sont plus interpellés depuis que le centre de rétention administrative a été fermé et que les expulsions ont été stoppées.
Les autorités comoriennes ont saisi le 1er cas déclaré de contamination à Mayotte pour décider, de nouveau, de bloquer la réadmission de leurs ressortissants.
De plus, l’épidémie débute parallèlement aux Comores voisines, ce qui risque d’entraîner une très importante vague migratoire vers Mayotte. Là encore, le gouvernement le sait mais n’en tire pas les conséquences en matière de renforcement de la marine nationale, ni de renforcement des effectifs de police aux frontières, ni en termes de création de structures d’accueil et de confinement à terre.
Cette inertie coupable risque d’entraîner d’inévitables tensions communautaires, les Mahorais qui sont déjà minoritaires chez eux n’en pouvant plus. Mayotte est assise sur un volcan et a vécu un tremblement de terre de magnitude 5.3 samedi.
Les esprits sont inquiets car Mayotte tremble d’être entraînée dans la spirale diabolique de trois crises s’alimentant dangereusement les unes avec les unes. L’effondrement des capacités hospitalières risque d’entraîner un effondrement général de l’État à Mayotte favorisant une vague migratoire qui attisera le risque d’embrasement communautaire généralisé. Une tragédie humaine est devant nous. Il reste quelques jours au gouvernement pour l’éviter. »
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