Que se passe-t-il à l'IUT Le Président Azali aurait refusé de signer le remplacement de chefs de départements de l'IUT, malgr...
Que se passe-t-il à l'IUT
Le Président Azali aurait refusé de signer le remplacement de chefs de départements de l'IUT, malgré un lobbying de plusieurs mois pour placer des gens qui se revendiquent proches du pouvoir.
Dans la presse on entend surtout des missiles lancés par des prétendus azalistes contre le directeur, sans que ceux qui le veulent dehors ne démontrent ses faits d'opposant, si tant est qu'un directeur d'IUT doit d'abord être un sympathisant du pouvoir. Bien malin qui peut dire les sympathies politiques de l'actuel.
Le Président a récemment déclaré que la réforme de l'éducation supérieure et professionnelle est une priorité. Est-ce la raison de son refus ? Veut-il d'abord mettre en place des réformes avant de changer les responsables en fonction des compétences requises ?
Le secteur privé et les partenaires étrangers impliqués dans l'éducation constatent que les étudiants de la faculté des sciences et de l'IUT, ont en moyenne un niveau acceptable et des aptitudes leur permettant de poursuivre des études sérieuses à l'étranger ou d'être assez rapidement utiles à leurs employeurs. Les facultés de lettres et de sciences humaines passent pour des bateaux naufragés. La petite minorité qui surnage avec un niveau passable le doit à une scolarité dans les meilleures écoles privées des 3 îles, moins d'une dizaine en tout, et à un milieu familial très attentif à l'éducation des enfants.
Contrairement à l'Université, l'UIT dialogue avec les futurs partenaires et les personnes ressources, à partir de ses besoins et non en fonction des agendas des donateurs. Ses étudiants sont dynamiques et démarchent les entreprises pour leurs stages et des conférences de professionnels.
Un bâtiment en construction est le produit du travail des élèves, d'anciens élèves et de bienfaiteurs nationaux. Les labos sont entrain d'être équipés.
L'IUT est loin d'être un modèle achevé d'école technique, mais dans un pays où l'université est en faillite, la bonne volonté et le dynamisme qui s'y manifestent méritent plus de soutien qu'une chasse aux sorcières au profit de ceux pour qui enseigner est une source de revenus sans dévouement à l'éducation. ©Hayba fm
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