Le président Azali s'est adressé à la Nation pour annoncer des mesures contre le Coronavirus. Mais les mesures annoncées sont jugées ...
Le président Azali s'est adressé à la Nation pour annoncer des mesures contre le Coronavirus. Mais les mesures annoncées sont jugées inutiles. Beaucoup de comoriens attendaient la fermeture totale des frontières. Voici les réactions de certains journalistes de la place :
L'avis de la journaliste Faîza Soulé : « Le discours du chef de l’Etat est une terrible déception pour moi. Si c'était pour ça, la présidence aurait pu publier un communiqué. Bon attendons la suite et prions pour que Coronavirus ne débarque pas ici, nos frontières restant ouvertes. Il a parlé de quarantaine pour les passagers en provenance de pays à risque mais quelles sont les capacités de notre pays pour confiner autant de monde. Mais il dit que c est pas le moment de se replier sur soi.
Il dit aussi qu'à l'avenir il tâchera de faire en sorte que le pays ne soit pas aussi dépendant de l’extérieur, raison pour laquelle, je me dis qu'il n a pas demandé la fermeture des frontières. Fermer les frontières c'est s exposer à une autre crise... »
Pour le journaliste Toufé Maecha :
«Drôles de mesures
Le gouvernement suspend les festivités de mariages, les concerts, les bals... Mais il maintient les transports internationaux avec les risques qu’on sait. Les cours notamment à l’université où se retrouvent des milliers d’étudiants, la grande prière de vendredi qui réunit des milliers de fidèles... J’ai l’impression qu’il voulait juste préserver nos portefeuilles et non notre santé.»
Pour le journaliste Ali Abdou d'Al-watwan :
«Monsieur le président, vous avez tout dit sauf l'essentiel. Tous les pays africains touchés par la Covid-19, ce sont des personnes en provenance des pays à risque. La fermeture de nos frontières reste le seul moyen de nous prévenir du Virus. Une seule salle de classe compte plus de 200 étudiants au site universitaire de Mvuni. Nous sommes plus de 500 personnes dans les prières hebdomadaires de vendredi, pourquoi ne pas évoquer ces questions?»
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