Ibrahim Halidi Zaki Soifoine Bonjour ! Avant tout, je sais qu'on ne se connaît pas mais c'est du fait de l'attention a...
Ibrahim Halidi |
Zaki Soifoine Bonjour !
Avant tout, je sais qu'on ne se connaît pas mais c'est du fait de l'attention avec laquelle j'ai lu ton post en réponse à mon grand frère Farid que j'ai pris la décision de te répondre. Je ne le fais que rarement. Wallah je ne te lis pas. Mais c'est le nom de ma famille qui a retenu ma curiosité.
À travers ta publication, j'ai vu mon esprit critique interpellé, notamment par les incohérences par lesquelles tu as voulues motivés tes arguments. Ce qui m'oblige à me demander que c'est en vertu de quoi tu as pu raisonner par la sorte.
En effet, je vais défendre mon père sans pour autant dire que sa carrière politique étant la plus bénéfique pour ce pays. Et d'ailleurs, pour les esprits éclairés, catégorie à laquelle tu ne sembles pas appartenir, désigner un meilleur politique pour ce pays suivant ses initiatives et son sens du service en faveur du peuple demeure un exercice difficile. Pourtant, on arrive à s'accorder que seul Ali Soilihi avait cette volonté réelle d'amener le pays dans un stade qui aurait fourni au comorien une vie assez digne.
En fait, l'idée est ici de soulever une problématique assez troublant. Quand la Chine construit l'hôpital de Bambao Mtsanga on remercie plutôt Sambi, et quand elle construit le stade olympique de Maluzini on remercie Ikililou, quand on refait une route par l'aide financière d'un bailleur de fonds on remercie la président en exercice. Ce qui marque notre profonde ignorance du sens du développement d'un pays même si, et je le concède, l'investissement en terme d'infrastructures est nécessaire pour l'amélioration de la vie citoyenne, qui par ricochet est bénéfique pour le développement du pays.
Par contre, et je l'assume, toutes ces aides démontrent combien notre pays est dans un gouffre sans fond. Un pays conditionne son envol en matière de développement surtout économique, à la avant d'être plus humain à partir de sa capacité à créer sa propre richesse. Et pour un pays en développement comme les Comores cela passe par le renforcement et l'amélioration de sa plus grande entreprise: l'administration à travers le service public.
À travers elle, là on ressent combien l'Etat pense à son peuple. Donc cher ami Facebook dis moi quel président a fait dans ce sens.
Concernant mon père par rapport aux postes qu'il aurait occupé dans le passé c'est-à-dire avant la mort du président Taki, et il faut d'abord s'interroger sur les marges de manœuvre de l'Etat en ces temps là. Combien pouvait générer le pays en terme de richesse ? Sur quoi pouvait s'appuyer le gouvernement pour rassembler les fonds nécessaires constituer son budget ?
Il faut s'informer pourquoi quand il est devenu Premier ministre il a échappé à une première tentative de motion de censure avant qu'une deuxième le fit tomber en l'espace de 6 mois( pour le reléguer au ministère de l'agriculture) alors que quelque mois plus tard on détourna les fonds relatifs à l'affaire intertaid ?
Ce que sérieusement tu n'arrives pas à saisir j'essaie de te le faire comprendre sans te faire comprendre que j'ai la science infuse. Raison pour laquelle je t'invite à m'interpeller si dans mon argumentaire je n'ai pas été pertinent. Mais pour cet exercice j'aimerais’ que tu me mènes dans un débat utile et instructif.
Pour finir, je te prie de t'informer sur les actions politiques de la personne que tu mets dans un panier dans lequel il ne mérite pas autant de généralisation.
Nezif-Hadj Ibrahim Halidi
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