Lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux Dans le cadre de ses activités de lutte contre le blanchiment...
Lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux
Dans le cadre de ses activités de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, une mission du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (Giaba) a rencontré cet après-midi le ministre de l’économie et des investissements, Houmed Msaidié.
Les Comores sont membres de cette organisation africaine depuis 2017 pour protéger les économies nationales et les systèmes bancaires contre les produits du crime ; combattre le financement du terrorisme ; organiser des auto-évaluations et des évaluations mutuelles pour juger les progrès et l’efficacité des mesures prises par les membres ; coordonner et soutenir l’établissement et la mise en œuvre des dispositifs (Lbc/Tt).
Cette mission conduite par le directeur général du Giaba, Kimelabalou Aba recommande au gouvernement comorien d’élaborer une feuille de route de mise en œuvre des mesures découlant des engagements Giaba, d’optimiser le fonctionnement et de doter à la cellule des réformes économiques et financières, des ressources humaines, techniques et financières suffisantes.
La mission a comme objectif de sensibiliser les autorités comoriennes quant à la nécessité de prendre les mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme parce que dit-elle, des insuffisances ont été constatées. Elle annonce également une évaluation en 2022-2023 et affirme que l’organisation et ses partenaires sont disponibles pour accompagner le pays.
Pour le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, les Comores ont fait le bon choix en adhérant à cette organisation pour lutter contre les phénomènes liés au crime, au terrorisme, au blanchiment de capitaux, à la traite des personnes, à la piraterie, au trafic d’enfants, aux prises d’otages entre autres. Le porte-parole du gouvernement soulignera tout de même l’absence de ressources humaines qualifiées pour mener cette lutte et demandera une formation et un renforcement des capacités.
Le ministre a rappelé qu’il y avait une commission nationale de lutte contre la corruption mais que les compétences disponibles ne permettaient pas d’aller au-delà des rapports effectués. Pour finir, Houmed Msaidié assurera que dès la première session parlementaire à venir, le cadre légal en ce qui concerne cette lutte sera effectif.
Ministère de l’économie
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