Communiqué suite à l’ouverture du consulat au Maroc La diplomatie comorienne est balbutiante et ce ne sont pas les dernières décision...
Communiqué suite à l’ouverture du consulat au Maroc
La diplomatie comorienne est balbutiante et ce ne sont pas les dernières décisions qui vont inverser la tendance. L’ouverture d’un consulat des Comores au Maroc dans une zone qui fait l’objet d’un conflit géopolitique est une preuve du balbutiement des autorités diplomatiques comoriennes.
En aucun cas cette décision ne répond aux besoins légitimes des ressortissants comoriens, notamment des étudiants qui vivent au Maroc. L’indignation et l’étonnement de ces derniers sont parfaitement légitimes.
Cette décision est irresponsable en ce qu’elle expose gravement notre pays dans un conflit qui ne le concerne. Après le conflit qui oppose le Qatar et l’Arabie Saoudite, dans laquelle la diplomatie comorienne a pris position au détriment des intérêts de la population comorienne, voila qu’Azali et son clan nous embarquent dans un autre conflit qui n’a rien à voir avec le peuple comorien.
Depuis le retour de Azali Assoumani au pouvoir, notre diplomatie se résume à des voyages inutiles , car ils n’apportent rien de concret au pays, à de l’arrogance, à des chantages et des provocations inutiles à des pays avec qui nous avons certes des différends mais dont la résolution de ceux-ci ci peuvent et doivent se faire dans la modération et avec responsabilité. Azali Assoumani et son cousin mènent une diplomatie de l’épicier, de mendicité et démagogique, ils n’ont tiré aucune leçon de leurs échecs sur le dossier Quatar, le dossier Mayotte et maintenant ils entraînent notre pays dans le conflit qui oppose le Maroc et d’autres pays.
En clair, ils s’offrent au plus offrant et cette fois c’est le Maroc qui touche le gros lot suite à ses promesses parisiennes. Le CNT et l’Union de l’opposition doivent sur ces trois dossiers et tant d’autres prendre position et des initiatives pour faire valoir les intérêts de notre pays tout en réaffirmant notre amitié avec les pays frères, victimes de la politique de Azali et de son cousin. Ce pays est à nous, sauf grave démission, on ne peut accepter qu’il soit mis aux enchères et vendu dans une indifférence coupable par une équipe dépourvue de toute légitimité.
Said Larifou, vice-président du Cnt
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