Azali Assoumani (Comores). Président de l'Union des Comores élu le 11 mai 2016. C'est son deuxième mandat. A Paris, le 06.10.2016....
Azali Assoumani (Comores). Président de l'Union des Comores élu le 11 mai 2016. C'est son deuxième mandat. A Paris, le 06.10.2016. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/Jeune Afrique-R |
Venus à Paris afin de mobiliser les bailleurs pour les Comores, le chef de l’État Azali Assoumani et son gouvernement sont repartis avec 4,3 milliards de dollars de promesses de financement.
Mission accomplie pour Azali Assoumani. Venu à Paris pour mobiliser l’argent nécessaire à la mise en œuvre du Plan Comores Émergent (PCE), le président comorien rentre au pays avec 4,3 milliards de dollars de promesses de financement. Le chef de l’État et son gouvernement au grand complet ont fait le voyage en France pour rencontrer leurs principaux bailleurs, dans le cadre de la Conférence des partenaires au développement des Comores (CPAD), qui s’est déroulée les 2 et 3 décembre, dans les bureaux de la Banque
L’occasion de rencontrer les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, ainsi que les représentants du secteur privé international, pour les convaincre des opportunités d’investissements à saisir dans le pays. « Cet évènement marque le point de départ d’une marche irréversible vers l’émergence des Comores », a insisté Azali Assoumani, qui a ouvert la conférence en compagnie de Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères.
Co-organisatrice de la CPAD, avec la Banque mondiale et le Pnud, la France s’est engagée à hauteur de 170 millions d’euros dans le financement du PCE. Ensembles, les partenaires bilatéraux et multilatéraux ont promis de décaisser un total de 1,6 milliard de dollars, pendant que les acteurs du secteur privé devraient contribuer à hauteur de 2,7 milliards de dollars, validant au passage la pertinence du PCE.
Plan stratégique de développement
« C’est un véritable plan stratégique de développement. Il sort d’une logique de silo pour, au contraire, apporter une vision structurée, en connectant les projets les uns aux autres », explique Mark Lundell, le directeur de la Banque mondiale pour l’Océan indien. L’institution financière a annoncé un soutien financier de l’ordre de 175 millions de dollars.
Cette somme est donc venue s’ajouter aux 164 millions de dollars du Pnud, aux 172,7 millions de dollars de la Bad, confirmés par son président, Akinwumi Adessina, lors d’une courte vidéo, ou aux 300 millions de dollars affectés par la Banque islamique de développement (BID), au renforcement local du secteur de l’agriculture.
Par Olivier Caslin - Article publié par Jeuneafrique.com
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