Décès suspect de Singani - 2 Affaire de Singani, le Père de la Défunte, Entendu par la Gendarmerie. L'affaire de la mort sus...
Décès suspect de Singani - 2
Affaire de Singani, le Père de la Défunte, Entendu par la Gendarmerie.
L'affaire de la mort suspecte de la jeune fille de Singani a connu des développements ce matin ;
Le père est en ce moment à la gendarmerie. Il s'avère qu'il avait marié (umbiza) sa fille à un jeune homme de Selea Bambao, à l'insu du reste de la famille.
Est aussi entendu, un jeune du petit village de Dzahani ya Bambao. Selons les informations recueillies par HaYba auprès des membres de la famille, le jeune homme entretenait des relations suivies avec la défunte.
Ce serait lui et non la jeune malgache, mentionnée dans le précédent article, qui aurait défoncé la porte. Une voisine aurait entendu une dispute entre lui et la défunte. Celle ci aurait dit que si il allait regarder le match, elle ne lui ouvrirait pas. Il semble que la jeune malgache qui avait déclaré hier avoir défoncé la porte, voulait porter le chapeau pour quelqu'un d'autre. Son rôle n'est toujours pas éclairci. Hier enfin d'après midi, HaYba a eu confirmation auprès du service d'ambulances d'El Maarouf que l'ambulance qui a emmené le corps n'avait pas été demandée par des parents de la défunte.
Mais quel est le rôle de la jeune Malgache, qui n'est pas connue comme une proche de la défunte?
Malgré l'implication d'un médecin familier de la médecine légale et de la police scientifique, il est quasiment impossible dans ce pays de prouver par des analyses l'empoisonnement d'une victime faute de moyens appropriés.
Les médecins qui ont bien voulu éclairer HaYba sur la situation, relèvent que dans le cas présent, il faudrait faire analyser des prélèvements de reins, de foie et de poumons (possibilité d'asphyxie) et du cerveau (meurtre par inhalation de substances toxiques). Il y a eu un prélèvement de morceau d'intestin, ce qui ne peut pas être suffisant pour prouver la cause. Outre les équipements, se posent les questions de croyances religieuses et coutumières. Conserver un corps, au delà du temps nécessaire pour le faire parvenir au lieu de l'inhumation, est impensable pour la quasi totalité des Comoriens.
Par ailleurs la collaboration entre le parquet ( Procureurs) et les médecins ayant suivi des formations de médecine légale laisse beaucoup à désirer. Ces derniers bien que tenus de répondre aux demandes d'assistance de la justice, ne sont souvent pas payés. Il n' y a pas mieux pour les démotiver.
Photo : archives. ©Hayba fm
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