On rétorque ici et là. Mais qu’est ce qu’il a pris? Pourquoi une telle décision? Mais, rien à changer mes amis, je me suis posé...
On rétorque ici et là.
Mais qu’est ce qu’il a pris?
Pourquoi une telle décision?
Mais, rien à changer mes amis, je me suis posé beaucoup de questions sur le pays et les crises qu’il traverse.
Je partage le même constat que vous, la situation est alarmante. Plusieurs aspects se présentent à nous. Les revendications sont multiples et nous avons chacun un point de vue qui peut diverger des autres. Oui nous devons avoir des divergences, c’est l’essence même de la démocratie participative qui nous anime.
Jusqu’alors l’offre politique du pays propose deux pôles extrêmement protagonistes dans les idées et la légitimité, aucune place au dialogue. Et les comoriens observent cette situation qui ne contribue pas au développement du pays. Devront-ils attendre un miracle pour sortir de ce marasme socio-économique?
Pour moi, pour Al-qamar, la situation exige un dialogue franc et inclusif. C’est une ligne politique assumée et qui ne souffre d’aucune confusion dans notre opposition à la politique menée dans le pays et le régime actuel.
Le hold-up électoral de mars 2019 est véritable et nous le condamnons. Mais que faire alors que les citoyens souffrent des mêmes maux? Notre mouvement, animé par une vision de développement ne peut pas croisé les bras et laisser le palais du peuple à la mouvance présidentielle.
Considérant que le palais du peuple demeure le lieu légitime pour parler au nom du peuple, nous ne pouvons que participer aux prochaines législatives et y siéger. Ainsi nous allons faire entendre notre voix d’OPPOSANTS au régime.
En suite, les échéances avenir demeurent l’occasion de montrer la popularité de l’opposition par la mobilisation du peuple contre le régime dans les meeting, étant donné que les manifestations sont interdites sur le territoire national.
Bien sûr nous ne devons pas y aller aveuglément et sans conditions préalables dont un protocole d’accord sur la sécurisation des élections comme ce fut le cas en 2016 avec le 3ème tour. Nous l’avions fait et le pouvoir de l’époque a perdu les élections.
Par Nassur Oumouri
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