12 Novembre, journée Maore, faible mobilisation. "Mayotte est comorienne et le restera à jamais". C'est à la fois le di...
12 Novembre, journée Maore, faible mobilisation.
"Mayotte est comorienne et le restera à jamais". C'est à la fois le discours officiel, une conviction et un combat pour certains.
Mais force est de constater que malgré le nombre sans cesse croissant de morts, victimes du visa Balladur, malgré l'actualité brûlante liée aux Accords de Paris, la question de Mayotte ne mobilise pas vraiment.
Même en cette journée spéciale, date anniversaire de l'entrée des Comores dans le concert des Nations ( admission à l'ONU) devenue journée Maore, la mobilisation est restée faible à Moroni.
Aucun ministre n'a pris part à la cérémonie officielle. Seul le directeur de cabinet d'Azali y était, accompagné du conseiller Djaé A.C.
Au niveau insulaire, les délégués ont fait pareil, laissant encore le dircab de Farouata avec la commissaire au genre y participer.
Le député de Hamahamet-Mboinkou, Soulaimana M.S n'avait pas ses collègues à côté pour accueillir les participants.
Les hommes politiques du pouvoir et de l'opposition n'ont pas jugé utile d'honorer la journée, ( sauf El Macelie) n'en parlons plus d'en profiter pour faire le point sur la situation et tracer des perspectives.
Pas plus que la société civile, en dehors des gardiens de la cause que sont le comité Maore et N'go Shawo. Cette dernière a organisé une marche jusqu'au rond point du café du port, pour dévoiler la réhabilitation du panneau en hommage aux victimes du visa Balladur.
Alors un jour férié pourquoi faire, si cette question majeure n'intéresse personne ? Quoi faire pour renverser la tendance ?
Par Idjabou Bakari
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