La Lettre de l'Océan Indien (LOI) du 15 novembre insiste lourdement sur la "comorianité" de l'homme d'affaires Isl...
La Lettre de l'Océan Indien (LOI) du 15 novembre insiste lourdement sur la "comorianité" de l'homme d'affaires Islam Ally Saleh Balhabou, ex Consul général des Comores en Tanzanie et sa proximité avec le Président Azali.
La bizarrerie est que dans les documents que notre correspondant tanzanien nous a fait parvenir, ni la comorianité, ni la proximité avec Azali, n'apparaissent comme ayant un effet quelconque dans l'affaire et dans sa fuite au Mozambique.
L'amitié avec Azali est réelle, confirmée. Sous Azali 1, Balhabou a été nommé Consul général des Comores. La réputation du gars a toujours été mauvaise, tant quprès des Tanzaniens que des Comoriens qui ont eu à le côtoyer.
Si le Président Azali lui a octroyé la nationalité comorienne, et a possiblement traité commercialement avec lui, les relations et la nationalité comoriennes ne sont mentionnées nulle part dans les articles de la presse internationale ni dans les documents de la police et de la justice tanzaniennes. Il est poursuivi comme tanzanien. M. Balhabou est d'origine yéménite comme des centaines de milliers de tanzaniens.
Alors pourquoi cette insistance de la LOI, qui certes n'a plus l'aura ni le poids qu'elle avait dans les années 90- 2000, quand elle était l'organe tout puissant de la France-Afrique, sous des apparences d'organe indépendant, mais est toujours considérée comme une référence par ceux d'entre nous qui savent nouer leur cravate. Un pétard dans l'actuelle offensive contre Azali où, salir un ennemi est toujours un bon point, ou une salve avant des accusations circonstanciées ?
Espérons que le débat politique ne sera pas encore une fois escamoté, quelle que soit la part des affaires.
Balhabou est recherché pour avoir disparu avec 20 millions de dollars d' un prêt contracté avec 3 autres associés, pour la construction d'une cimenterie à Lindi en Tanzanie. ©Hayba fm
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