Proposition de création d’un comité de pilotage et d’un conseil présidentiel des investissements Le ministre de l’économie, des inves...
Proposition de création d’un comité de pilotage et d’un conseil présidentiel des investissements
Le ministre de l’économie, des investissements, de l’énergie, chargé de l’intégration économique, du tourisme et de l’artisanat, Houmed Msaidié a reçu ce matin des représentants de deux cabinets sénégalais, respectivement Aida Djigo Wane pour Adw consulting et Seydou Badji pour le compte de Youmann Group.
En compagnie des responsables de l’agence pour la promotion des investissements (Anpi), ces experts sont venus proposer la création d’un comité de pilotage pour le suivi des investissements, des réformes et des infrastructures ainsi qu’un conseil présidentiel pour les investissements afin de régulièrement intervenir et trancher en cas de difficultés pouvant freiner les initiatives des investisseurs.
La mise en place de ces deux structures pour un plan de compétitivité et de réformes avant la conférence des partenaires, à en croire le directeur général de l’Anpi, est un message fort à l’endroit des investisseurs qui vont prendre part au rendez-vous parisien les 2 et 3 décembre.
Il voit par ailleurs en ce projet, la possibilité non seulement d’augmenter les investissements en donnant les garanties nécessaires mais aussi l’occasion pour augmenter le capital humain de l’Anpi sans oublier l’assainissement du climat des affaires.
Selon les informations avancées par les deux cabinets, sur les 20 dernières années, les investissements directs étrangers (Ide) représentent 0,48% du Pib en moyenne soit 122 millions de dollars et sur les 10 dernières années, il est question de 0,94% pour 164 millions de dollars.
C’est ainsi qu’en créant le comité de pilotage et le conseil présidentiel des investissements avec une co-présidence publique-privée, l’objectif est d’atteindre des Ide à hauteur 20 millions de dollars chaque année. Ces deux cabinets évoquent un financement de la BAD pour mener les réformes pour assainir le climat des affaires, pérenniser les investissements directs étrangers et faire en sorte que l’État en soit pas le premier employeur du pays.
Convaincu qu’il ne peut y avoir de développement économique sans le secteur privé, le ministre de l’économie et des investissements s’est montré réceptif et les a rassurés aux deux cabinets quant à son accompagnement. Il a promis de porter cette proposition devant le gouvernement et surtout devant le chef de l’État.
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Contacts : 333 06 18/ 437 05 05
Union des Comores. Ministère de l’Économie, des Investissements, de l’Énergie, Chargé de l’Intégration Économique
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