La diaspora comorienne au diapason de l’Histoire Au lendemain du putsch électoral du 24 mars 2019 aux Comores, quelque chose de plus ...
La diaspora comorienne au diapason de l’Histoire
Au lendemain du putsch électoral du 24 mars 2019 aux Comores, quelque chose de plus fort que l’espoir s’est produit.
Les leaders politiques de l’opposition à la dictature se sont mobilisés pour le retour de l’Etat de droit.
Le pouvoir a fait usage de la violence pour disperser la manifestation contre la fraude électorale monstrueuse et beaucoup d’arrestations arbitraires laissaient présager un abandon de la lutte par peur de répression sanglante.
Ayant pris acte de la volonté du régime dictatorial de maintenir le pays dans une spirale répressive marquée par l’emprisonnement des hommes et des femmes politiques de l’opposition, l’arrestation et le harcèlement des journalistes, le musellement et la corruption de la justice, la diaspora comorienne s’est mobilisée pour un véritable combat pour la démocratie.
Nous sommes à sept mois de cette mobilisation de lutte sans précédent avec l’intime conviction de vaincre la dictature en phase finale de décomposition.
Ce qui était au départ une contestation sociale contre le régime putschiste devient un véritable combat contre le système pour un autre modèle de gouvernance portant sur l’Etat de droit, la bonne gouvernance et la justice sociale.
La determination de la diaspora de faire tomber le régime dictatorial atteint son point de non retour à telle preuve qu’il est en chantier un consensus de réussir le soulèvement populaire tant souhaité par les acteurs les plus dynamiques de notre pays.
Ce soulèvement populaire est l’aboutissement de tous les combats menés jusque là et cela n’a pas été facile de mettre tous les acteurs dans la même dynamique victorieuse.
Nous sommes en mesure de rassurer la population que ce combat est de nature à restaurer la confiance en la nation comorienne et à traduire l’engagement et la foi de toutes les femmes et de tous les hommes épris de paix et de progrès en lutte intense depuis sept mois.
Le régime est aux abois et il peut devenir beaucoup plus dangereux dans ses derniers jours de survie.
Mais comme un fauve sauvage traqué, il finira par se faire tomber.
La fin de la dictature, c’est maintenant !
Par Dini NASSUR
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