J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de rencontrer Mme Tahamida Mze dans le cadre de nos activités professionnelles. J’ai découvert un...
J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de rencontrer Mme Tahamida Mze dans le cadre de nos activités professionnelles. J’ai découvert une femme désireuse de contribuer au développement du secteur de l’information et qui est à l’écoute de ses évolutions complexes... J’ai vu une femme qui consacre son énergie et son temps à la promotion de sa radio qui devient, au fil du temps, l’une des sources d’informations quotidiennes de nombreux Comoriens.
Si maintenant elle fait l’objet d’une plainte comme cela a été annoncé, c’est une justiciable comme un autre. Mais alors ses droits doivent être respectés dont la présomption d’innocence et le droit à la défense. Pour que la procédure engagée soit crédible, elle doit être "claire, transparente et diligente."
Notre pays ne doit pas renforcer l’idée qu’on y traque les hommes et les femmes des médias dans le but de les faire taire. Personne n'a intérêt à ce que nous reflétions cette image-là. Encore une fois, il est bon de savoir que les médias ne donnent pas leurs sources parce que cela reviendrait à se suicider professionnellement d'une part et parce que cela fait partie de l’éthique professionnelle d'autre part.
L'unique question qui doit intéresser la société c'est celle de savoir si les informations publiées sont vraies ou fausses. Info ou intox? Comme chacun sait, les diffuseurs de fausses nouvelles sont jugés et punis. En revanche, ceux qui publient avant tout le monde des informations véridiques sont en général bien notés. C'est cela la règle universelle.
Par Ali Moindjié
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