Dans le cadre de la procédure collective ouverte contre la Selarl d’avocat Said LARIFOU, le parquet de Saint Pierre avait ouvert à l'...
Dans le cadre de la procédure collective ouverte contre la Selarl d’avocat Said LARIFOU, le parquet de Saint Pierre avait ouvert à l'encontre du gérant, à savoir moi-même, une enquête confiée à la police de Saint Pierre pour banqueroute et abus des biens sociaux.
Plusieurs chefs de poursuite avaient été abandonnés après les explications que j’ai fournies dans le cadre de la garde à vue qui avait intervenue le 10 septembre 2018.
Sur les trois faits, à savoir la non-tenue de la comptabilité, la dissimulation des mobiliers du cabinet et l'utilisation à des fins personnelles des moyens de la société, soumis à l'appréciation du tribunal correctionnel de Saint Pierre de ce jour, mes trois avocats et moi-même avons fourni des explications précises et circonstanciées.
Plusieurs chefs de poursuite avaient été abandonnés après les explications que j’ai fournies dans le cadre de la garde à vue qui avait intervenue le 10 septembre 2018.
Sur les trois faits, à savoir la non-tenue de la comptabilité, la dissimulation des mobiliers du cabinet et l'utilisation à des fins personnelles des moyens de la société, soumis à l'appréciation du tribunal correctionnel de Saint Pierre de ce jour, mes trois avocats et moi-même avons fourni des explications précises et circonstanciées.
Ainsi, il a été démontré et prouvé que les mobiliers ont été gardés dans un entrepôt, le véhicule vendu bien avant la procédure collective et s'agissant des faits d'abus sociaux, il a été prouvé que les règlements que la Selarl d'avocat Said LARIFOU payait pour en ma faveur, étaient tous pris en compte dans la comptabilité comme remboursement du compte courant associé. Le procureur a clairement avoué qu'il n'y a pas eu d'enrichissement personnel au détriment des intérêts de la société.
Je reste donc très confiant quant à l'issue de cette affaire. Je tiens à rappeler d’ailleurs que le premier dossier fiscal s'est soldé par mon innocence. Une relaxe confirmée par la cour malgré l'appel interjeté par le parquet.
Confiant, il me fallait nécessairement venir ce matin pour apporter des réponses aux questions que les autorités judiciaires se posaient sur le mode de fonctionnement de ma société et sur le fait qu’une société avec un chiffre d’affaires qui atteignait les 400000 euros se trouvait dans l’impossibilité d’honorer ses engagements.
C’est la vie des hommes-chefs d’entreprises raison pour laquelle je me devais d’assumer d’autant plus que plusieurs motifs évoqués ont trait avec mes absences fréquentes en raison de mon engagement professionnel en dehors de la réunion, partout dans le monde et mon implication politique aux Comores.
Maintenant je reprends mes activités dans le cadre du Cnt et je me rends à Madagascar pour m’enquérir de la situation des trois opposants demandeurs de l’asile politique dans la grande île.
Said Larifou,
Avocat et Homme politique
COMMENTAIRES