Photo d'archives Ils étaient cinq notables à comparaître devant le juge du flagrant-délit pour avoir donné l'ordre, après une a...
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Ils étaient cinq notables à comparaître devant le juge du flagrant-délit pour avoir donné l'ordre, après une assemblée de notables, d'abattre un arbre qui, selon leurs dires, obstruait une ruelle et causait des cassures internes aux citernes du quartier.
Ils risquaient une peine d'emprisonnement d'un à six mois et d'une amende de 15000 à 75000 fc.
Le ministère public a, purement et simplement, requis la relaxe pour la seule raison que la mairie de la localité avait délivré un permis, à cet effet, après avoir eu le consentement de certains membres de la famille de la partie civile.
En attendant le jugement, il est ressorti de la réquisition du procureur et de la plaidoirie de la défense des questionnements sur l'étendue des compétences du village comorien, cette entité aux contours juridiques flous, cette "République" dans la République- Mdji Sirikali- les compétences des mairies, notamment en matière de salubrité, et l'épineuse question des expropriations pratiquées par nos villages sans aucune indemnisation sin fine, la personne expropriée et sa lignée n'ont pas encouru l'excommunication pour la vie (Halapvoi Mdji).
Délibéré attendu pour la semaine prochaine.
Abdou Elwahab Msa Bacar
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