Rapport sur la traite des personnes 2019 aux Comores COMORES: niveau 3 Le gouvernement des Comores ne respecte pas pleinement les ...
Rapport sur la traite des personnes 2019 aux Comores
Le gouvernement des Comores ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l'élimination de la traite et ne fait pas d'efforts significatifs pour le faire. Les Comores sont donc restés au rang 3.
Malgré le manque d'efforts significatifs, le gouvernement a pris certaines mesures pour lutter contre la traite en ouvrant un autre centre d'écoute géré par le gouvernement, qui s'employait à identifier et à prendre en charge les victimes de la criminalité, pouvant inclure des victimes de traite.
Malgré le manque d'efforts significatifs, le gouvernement a pris certaines mesures pour lutter contre la traite en ouvrant un autre centre d'écoute géré par le gouvernement, qui s'employait à identifier et à prendre en charge les victimes de la criminalité, pouvant inclure des victimes de traite.
Le gouvernement a également engagé du personnel supplémentaire dans les centres d'écoute et a continué de financer les salaires du personnel existant. Les représentants du gouvernement à Anjouan ont mené plusieurs campagnes de sensibilisation du public contre la traite, notamment en décourageant certaines pratiques culturelles laissant les enfants vulnérables à la traite et en effectuant des visites à domicile pour veiller au bien-être des enfants hébergés.
Bien que l’ampleur des crimes liés à la traite semble être particulièrement limitée, le gouvernement n’enquête pas, ne poursuit pas et ne fait condamner personne pour des infractions liées au trafic sexuel ou au travail forcé. Le gouvernement ne disposait pas de procédures formelles pour identifier les victimes de la traite ou les orienter vers une prise en charge, et n'avait identifié ni référée aucune victime de traite aux services de protection depuis 2013.
Les autorités continuaient de ne pas comprendre la traite et le gouvernement n'avait ni fourni les ressources ni la formation nécessaires responsables de l'application des lois, y compris les bureaux chargés d'identifier les victimes de la traite et d'enquêter sur le crime. Le groupe de travail contre la traite des êtres humains n'était plus opérationnel, aucune campagne de sensibilisation du public contre la traite des personnes n'avait été lancée sur les trois îles et le gouvernement ne disposait d'aucun plan d'action national.
Rapport complet en anglais (PDF 416KB)
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