Moroni le 14 juin Communiqué du CNT (Le « Gouvernement » d’Azali Assoumani est un non-évènement) Photo d'archives Al...
Moroni le 14 juin
Communiqué du CNT
(Le « Gouvernement » d’Azali Assoumani est un non-évènement)
Photo d'archives |
Alors que le pays vient de connaître un deuil inédit par son caractère criminel, le CNT est profondément attristé et présente ses tristes condoléances aux familles des victimes, au village de Helendje dans le Mboude et au pays entier. Il demande que justice et prévention soient faites pour que plus jamais cela ne se reproduise à l’avenir.
Pendant ce temps, le régime dictatorial de Moroni persiste sur le même élan en publiant un « Gouvernement » composé des mêmes partisans, sans tête ni queue, qui reflète la réalité du hold-up électoral du 24 mars et 21 avril. En effet, le fait de reprendre les mêmes partisans est une preuve de plus qu’il n’y a pas eu élections et que plus personne ne souhaite composer avec lui y compris les femmes qui sont sous-représentées.
Pour le CNT, il s’agit d’un non-événement de plus qu’on note dans l’agenda machiavélique programmé par Azali Assoumani pour détruire nos institutions et notre Etat de droit afin de se maintenir au pouvoir à vie avec sa famille et partisans.
Du point de vue de l’opinion internationale, et au vu et au su de la commission mandatée par l’ONU présent actuellement à Moroni, le pouvoir « Azaliste » vient de défier une fois de plus la communauté internationale qui souhaitait pourtant l’ouverture d’un dialogue pour sortir le pays de cette impasse.
Le Pouvoir dictatorial a montré une fois de plus son visage à la délégation onusienne, hier devant l’annexe de la maison d’arrêt de Voidjou où est détenue l’ex-président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, en refusant sa visite.
Le CNT se félicite de la solidarité et la détermination sacrée des candidats aux élections présidentielles qui ne fléchissent pas, appuyés par tous les partis politiques et mouvements de l’opposition, la société civile, les citoyens comoriens de l’intérieur et de la diaspora, les différentes coordinations, le mouvement du 17 février, le mouvement FUDA... Le compte à rebours du pouvoir dictatorial est bientôt terminé.
Enfin, les manifestations pacifiques organisées ce vendredi dans les principales villes et régions du pays en est la preuve que ce pouvoir est rejeté par sa population et qu’il doit partir. La victoire est proche et le CNT renouvelle son soutien et son appel à la poursuite de la mobilisation.
Puisse Dieu le très miséricordieux, nous accorder son soutien pour libérer notre pays! Amine.
Le Président du CNT, Mouigni Baraka Said Soilihi
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