Moroni le 25 juin 2019 Communiqué du CNT Le 19 juin, des jeunes de Foumbouni ont été convoqués par le préfet de Mbadjini Sud po...
Moroni le 25 juin 2019
Communiqué du CNT
Le 19 juin, des jeunes de Foumbouni ont été convoqués par le préfet de Mbadjini Sud pour les « mettre en garde contre toute tentative de tenir une manifestation », selon le communiqué du parti RIDJA sorti le 19 juin. Les forces de l’ordre sont quasi-permanentes dans les artères et les principales rues de la ville de Foumbouni.
Pris de peur et de panique, des notes préfectorales interdisant la tenue de rassemblement, est la seule réponse qu’apporte ce régime dictatorial installé par la force le 24 mars dernier.
Le dimanche 23 juin, les manifestants de la ville de Ntsinimoichongo dans le Mbadjini ont été réprimés par la gendarmerie. Plusieurs arrestations et convocations à la gendarmerie s’en sont suivies.
Sur l’île d’Anjouan, la population, par la voix d’un communiqué du 22 juin « déclare son ralliement au CNT » et s’organise en conséquence pour rejoindre le mouvement de contestation du hold-up électoral et contre de la dictature.
En France, les contestations se maintiennent et s’intensifient malgré les émissaires envoyés là-bas par le pouvoir pour tenter de déstabiliser le mouvement et l’opposition.
En conséquence, le CNT regrette toutes ces manœuvres et intimidations qui consistent à empêcher le peuple à exprimer son ras-le-bol face à un pouvoir qui tue, qui blesse, réprime, viole nos institutions, organise un hold-up électoral, emprisonne les opposants, force à l’exil des journalistes et opposants...
Le CNT, en partenariat avec les forces vives de la société civile, les partis et mouvements contre la dictature, appelle à poursuivre, intensifier et généraliser les manifestations sur l’ensemble du territoire national jusqu’au départ d’Azali ASSOUMANI.
Le CNT déconseille le pouvoir contre l’usage de la force face à une résistance populaire qui se généralise par effet de contagion, contre un pouvoir sourd et muet qui n’a de solution que les armes. Aucun mort ni blessé de plus ne sera toléré par la population.
Le Président du CNT, Mouigni Baraka Said Soilihi
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