Omar Ahamada, entrepreneur : « À ceux qui ont cru en moi » Omar Ahamada vient d’ouvrir un institut d’amincissement par cryolipolyse, ...
Omar Ahamada, entrepreneur : « À ceux qui ont cru en moi »
Omar Ahamada vient d’ouvrir un institut d’amincissement par cryolipolyse, au centre Saint-Jacques. Il aurait pu filer un mauvais coton, à Marseille. Le destin hors normes de ce jeune entrepreneur l’a rendu philosophe et travailleur.
C’est un grand jeune homme fin et souriant qui accueille sa clientèle à l’institut d’amincissement qu’il a créé, au centre Saint-Jacques. Omar Ahamada cite vite son associé, Said, « un grand frère » qui a cru en lui. Omar raconte : « J’avais participé au concours de la Boss Academy , par l’agence Inspire Metz. Un projet de transport. Ça n’est pas allé au bout.
Mais dans le jury, des personnes m’ont repéré, m’ont aidé. Comme Said Rafqi. » Ensemble, ils créent un centre d’amincissement basé sur le procédé de la cryolipolyse. Il s’agit d’une alternative non invasive à la liposuccion, qui traite la graisse par le froid. Omar mime le positionnement de la large poche qu’on pose sur la partie à traiter. « Une séance de soixante-dix minutes suffit à faire perdre quelques centimètres », explique-t-il.
Une esthéticienne prodigue les soins (amincissement, soins du corps et du visage, manucure, etc.) et une diététicienne assure des consultations de « rééquilibrage alimentaire ». Beauty City Metz s’installe derrière la boutique SFR, niveau du forum.
« Mon père m’a sauvé »
Omar est né aux Comores, il y a vingt-sept ans. Parcours chahuté. « À 7 ans j’ai été envoyé chez mon père, à Marseille. Je me suis retrouvé en échec scolaire, je commençais à faire des bêtises. Mon père m’a sauvé, en me renvoyant aux Comores. J’avais 15 ans. J’ai vu des choses qui m’ont marqué, j’ai pris conscience de la chance que j’avais eue en vivant en France. Là-bas, des gens avec des graves de problèmes de santé risquaient leur vie pour aller se faire soigner à Mayotte. Je suis resté deux ans. Je suis revenu en France, j’avais de la famille à Metz.
J’ai décidé de me former, de me forger. » Omar travaille dans une association d’insertion à Borny, passe son permis de conduire. Il est aidé par la Mission locale. Après une série de petits boulots, il décide de se constituer un petit capital via le Luxembourg, où il travaille encore dans le secteur de la sécurité. Il dit : « Je sais d’où je viens, d’une famille modeste. » Et aussi : « Je sais ce que je dois à ceux qui m’ont aidé. »
C. B. ©Le Républicain Lorrain
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