L'unité, la paix et la prospérité de tout un pays menacées par un seul homme. Allons-nous lui laisser le champs libre? Chers Como...
L'unité, la paix et la prospérité de tout un pays menacées par un seul homme. Allons-nous lui laisser le champs libre?
Chers Comoriens,
L'heure est grave. Le peuple est muselé, intimidé, emprisonné, empêché d'assister au funérailles des parents, voire même tué de sang froid. Tout cela résulte de la volonté de s'incruster au pouvoir en toute violation des règles démocratiques d'un régime impopulaire qui vit au quotidien son rejet par la population.
Il est temps, cher peuple, que tous les citoyens de ce pays s'intéressent enfin à la politique, que nous défendions ensemble nos droits et libertés et que nous devenions les gardiens de la stabilité politique et institutionnelle de notre pays.
Nous ne pouvons plus tourner le dos à la politique car nous risquons de sombrer dans le chaos total. La politique est censée façonner notre présent ainsi que notre avenir. L'ignorer, c'est laisser le champs libre aux ennemis de la Nation qui n'hésiteront pas à tout détruire en provoquant les conflits et leurs corollaires qui ne sont autres que la division et la haine.
Réveillons-nous donc, chers compatriotes. Exigeons l'instauration d'un débat national pour enraciner la tournante qui doit être ramenée à quatre ans et ce en prenant le soin de respecter le tour d'Anjouan en 2021 et de Mohéli en 2026.
Arrêtons ensemble les projets de développement du pays pour pouvoir éviter une délocalisation injustifiée et condamnable de projets comme celui du port d'Anjouan sur financement de l'Union Européenne, qui a été détourné au profit de l'île qualifiée de supérieure par celui-là même qui est censé assurer l'unité et la cohésion du peuple.
Notre pays va mal. Et ce ne sont pas les politiciens qui apporteront le changement. Prenons nos responsabilités en tant que peuple pour maîtriser ces politiciens ainsi que les militaires qui veulent faire main basse sur notre souverainté pour leurs intérêts personnels et inutiles.
Babayou Houmadi
COMMENTAIRES