Fuir la tyrannie, ce n'est pas fuir une guerre Je n’ai jamais appelé à voté pour lui. Ni en 2016 pour les gouvernorats ni en 201...
Fuir la tyrannie, ce n'est pas fuir une guerre
Je n’ai jamais appelé à voté pour lui. Ni en 2016 pour les gouvernorats ni en 2019 pour les fausses présidentielles. Hassani Hamadi n’a jamais bénéficié aucunement de mon soutien. Mais il a la raison la plus lourdement positive de fuir la tyrannie.
Un tyran on le fuit, contrairement à un combat. Un assassinat on le fuit, contrairement à une guerre. Soyons honnêtes. Donc un président qui a dit que le décédé, ce n'est pas un problème, mais le problème sont de blessés, j'ai compris à quoi, ils jouent et des quoi tressent.
La fuite de Hassani Hamadi est légitime, car fuir à mains vides, sans bouclier ni épée, n’est pas comparable à la fuite de l’autre. Lui qui a fuit un combat avec des munitions pareilles que celles de son adversaire qui a attaqué la légitimité du pays. Lui demander son bilan, dresser un procès contre lui, c'est aussi légitime... Mais qui de nous, avec les mains vides, face à une milice, armée jusqu’aux dents, un pouvoir tyrannique qui n’a pas de cesse de mesurer le nombre de litre de liquide rouge, qu’on peut imaginer un fétiche... pourra résister volontairement ? Ce n’est pas vrai.
Rangeons notre amour, notre désamour, nos appréciations… de côté et soyons humains. Ceux qui restent aux îles, ce n’est pas qu’ils résistent, Non, c’est qu’ils n’ont pas le choix, comme d’autres le moyens de quitter le pays, mais ils le feront. Rangez l’hypocrisie de côté. Msaidié lui-même avec ce qu’il va subir d’Azali, les temps qui viennent s’il trouve du confort, de garantie ailleurs, va demander asile. Mlipva de même... et n’en parlons plus quelques inconditionnels... à bas échelons dans le pouvoir qui nous crachent leur peine d’y être.
Par Said Yassine Said Ahmed
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