Le Hamahamet reçu à Beit Salam La région de Hamahamet est venue féliciter le Président de la République pour sa réélection, à l’insta...
La région de Hamahamet est venue féliciter le Président de la République pour sa réélection, à l’instar de toutes les régions du pays, ce mercredi 10 avril.
Et c’est Foundi Mohamed Nour, originaire de Mbeni, qui a pris la parole le premier pour dire cette phrase saisissante mais Ô combien symbolique dans un pays qui aspire à la démocratie : « Nous sommes venus vous adresser nos sincères félicitations pour votre réélection à la Magistrature Supreme. Le Hamahamet et Mbeni, nous sommes des républicains. Mr le Président, le peuple comorien a fait choix et vous êtes le Président de tous les Comoriens, y compris ceux qui ont cassé des urnes le jour du scrutin ». Il a aussi salué la sagesse et le sens de la pédagogie du Président Azali.
Ensuite Mohamed Antur Moussa de Moidja s'est félicité de cette victoire et a montré la disponibilité de la région Hamahamet à accompagner le Président Azali dans sa vision de l'émergence
Puis Mr Mohamed Abdou Mondoha de Mnoungou, fraichement installé au pays après avoir passé plus de 30 ans en Europe, a pris la parole pour s’adresser à cette diaspora qui alimente une campagne de dénigrement de notre pays, le plus souvent sur la base des on-dit, de rumeurs et de mensonges.
« Je suis venu participer à la construction de mon pays et je demande à la diaspora d’en faire autant et venir participer à l’émergence de notre pays, au lieu de dénigrer notre pays et présenter cette fausse image exécrable, alors que la plupart de ceux qui le critiquent, ne savent en réalité quasiment rien de notre pays. C’est le seul vrai service que nous pourrons lui rendre. L’émergence de notre pays est possible. Mais elle doit être l’affaire de tous, y compris de la diaspora qui serait alors réellement utile à l’essor économique de notre pays ».
Et enfin le Président Azali a pris la parole pour d’abord dire son attachement au combat des idées, au nom de l’idée qu’il se fait de la démocratie. « Il va falloir que nous mettions en place une structure nationale de médiation pour éviter que pour un oui ou pour un non, certains courent se plaindre auprès d’une communauté internationale, qui ne saisira jamais mieux que nous, nos propres problèmes. Une communauté internationale qui souvent nous envoie des experts qui ont tellement de problèmes dans leur pays... ».
« Arrêtons les intimidations, les provocations parce que cela n’a aucun effet sur moi. Mettons-nous autour d’une table et parlons de l’avenir des comoriens. Mes chers compatriotes, je vous demande de dire à mes adversaires d’hier que les élections sont terminées, que nous avons tourné la page et que je les exhorte à aller dans la voie du dialogue pour les Comores de demain ». Par MAM
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