La mobilisation des comoriens de l'extérieure ne cesse de prendre de l'ampleur. Hier la grande marche effectuée à Marseille a mar...
La mobilisation des comoriens de l'extérieure ne cesse de prendre de l'ampleur. Hier la grande marche effectuée à Marseille a marqué un tournant vis à vis de l'opinion nationale et internationale.
Les chancelleries notamment présentes aux Comores s''inquiètent sérieusement de cette situation de tension sociale ponctuée par le malaise occasionné par le catastrophe naturel du cyclone Kenneth. Deux crises majeurs qui préoccupent l' Union Européenne, l'Union Africaine et le système des Nations Unies.
Nous sommes sur la croisée de chemin entre une crise politique et sociale très tendue d'une part, et une catastrophe écologique d'autre part. La question de la solidarité légendaire nationale ne se pose plus puisque dès la première heure les comoriens de l'intérieur et de l'extérieur se sont mobilisés pour alerter la population, prévenir et accompagner la population à se mettre à l’abri.
De même après le cyclone les ONG, les particuliers, le COSEP et d'autres organisations se sont mobilisées pout distribuer les dons, aider à évacuer les habitants très exposés et ainsi de suite...et pendant ce temps le gouvernement peine à mobiliser un centime en dehors des ponctions injustes de 10% sur les salaires des fonctionnaires qui ne sont pas payés depuis 3 mois et les scènes de spectacles médiatiques....nous remercions l'UE qui propose son aide de 1.5 millions d'euros (Comores et Mozambique) et le système des Nations Unies qui propose l'aide aussi de 13 millions (Comores et Mozambique), le PNUD, lUNICEF et toutes les organisations internationales et chancelleries pour leur soutien au peuple comorien.
Le CNT renouvelle son encouragement à toutes ces actions et initiatives de solidarité et d'assurance humanitaire.
En revanche, le CNT reste persuader et déterminer que les mobilisations doivent continuer et invite la communauté internationale à jouer son rôle également pour promouvoir dans notre pays un État de droit, faire respecter les libertés individuelles et collectives et les droits de l'homme. Cette catastrophe naturelle malheureuse ne peut nous faire oublier la dernière goutte d'eau de trop, le coup d'Etat électoral du 24 Mars et 21 avril 2019 qui a créé ce climat de tension politique et sociale. En effet, la reconstruction de ce pays doit se faire dans un climat politique apaisé et une relation de confiance et d'harmonie entre les citoyens, ceux qui gouvernent le pays et nos partenaires.
CNT - Conseil National de Transition
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