Crise post-électorale : Moussa Mhadjou incarcéré « arbitrairement » Moussa Mhadjou, un agent de la société Comores Télécom et natif d...
Crise post-électorale : Moussa Mhadjou incarcéré « arbitrairement »
Moussa Mhadjou, un agent de la société Comores Télécom et natif d’Itsandra Mdjini, père de famille est incarcéré à la maison d’arrêt de Moroni depuis le O1 avril dernier. Il est accusé d’avoir vendu une puce à un malgache depuis le mois de février dernier. Ce numéro aurait contacté le commandant Fayçal Abdoussalam le 28 mars.
Faire son travail est devenu un crime ? Moussa Mhadjou, un agent de la société Comores Telecom a vendu une puce téléphonique à un malgache le 16 février dernier. Et l’agent de Comores Télécom a été arrêté le 28 mars dernier date de la fusillade à kandani. La gendarmerie l’a interpellé. Selon une source fiable, il a été gardé à la gendarmerie nationale le jeudi 28 mars dernier jusqu’au lundi 1 avril. En tout, il a passé quatre jours en garde à vue (du jeudi 28 au dimanche 31). Selon la source le lundi 1 avril, le juge d’instruction lui a été transféré à la maison d’arrêt de Moroni après l’avoir entendu.
Suivant l’enquête faite par la gendarmerie, le numéro vendu le 16 février dernier par l’agent de Comores Telecom a contacté le défunt Fayçal Abdoussalm le 28 mars dernier. Une affaire qui étonne et choque la société Comores Telecom, qui, cette dernière parle d’une « mascarade ». La société se bat pour la liberté de Moussa Mhadjou. « Moussa Mhadjou n’a rien fait d’autre que son travail : vendre des puces téléphoniques.
D’autant plus que ce travail remonte au mois de février dernier. Même si la puce a été vendue le jour même de la fusillade rien ne justifie l’arrestation de notre confrère. Son arrestation est illégale. Combien d’entre nous vendons de puce ? C’est notre bulot. Cela date du 16 février. L’identité de l’acheteur est malgache et réside à Moroni. La justice devrait creuser sur cette identité, allant sur les frontières etc. Mais enfermer un homme parce qu’il a vendu une puce téléphonique le 16 février, c’est insensé », dénonce un collègue de Moussa Mhadjou.
El-Aniou ©Al-Fajr
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