Missiri à guichet fermé ! Pas un centimètre carré inoccupé au gymnase de Missiri cet après-midi pour le meeting de clôture de l’ile d...
Missiri à guichet fermé !
Pas un centimètre carré inoccupé au gymnase de Missiri cet après-midi pour le meeting de clôture de l’ile d’Anjouan du président-candidat Azali Assoumani.
De mémoire de Mutsamudiens, jamais le Gymnase de Missiri n’a été aussi rempli pour un quelconque évènement. Environ 15.000 personnes ont occupé le parquet et l’ensemble des gradins de Missiri pour un meeting aux allures de fête avec des live remarqués de Joe RR et de Mme Anfia.
C’est Dr Zaidou Youssouf, qui au nom de la ville de Mutsamudu et sa périphérie, a souhaité la bienvenue à toute l’assistance.
Il a ensuite manifesté sa stupeur et son indignation devant les attitudes inqualifiables de ces inconscients qui ne ménagent aucun effort pour mettre notre pays dans une instabilité permanente, avec une violence totalement contraire aux valeurs comoriennes de respect de la vie. « Ces individus et ceux qui les soutiennent, les encouragent ou les financent sont dépourvus de toute humanité et déshonorent notre pays et l’ile d’Anjouan ». « Nous remercions le président Azali d’avoir fait preuve de sérénité, de retenue et de sagesse face à ces actes d’une gravité sans nom. Le Président Azali a toujours trouvé des solutions aux problèmes d’Anjouan par le dialogue et par un discours d’apaisement.
Nous lui sommes éternellement reconnaissants de cette attitude chevaleresque, qui diffère de celle de certains qui n’ont pas eu la moindre hésitation pour ouvrir le feu sur cette île ». Le Dr Zaidou a demandé aux comoriens et principalement aux anjouanais d’être vigilants et de ne pas se laisser berner par ceux qui prétendent vouloir remettre le pouvoir aux anjouanais en 2021, mais qui ne connaissent pas le comment d’une telle promesse.
Puis le jeune Djaffar Bacar a eu un discours saisissant qui a réveillé sans doute la mémoire des comoriens sur des faits historiques contemporains. « Après Addis Abéba, Prétoria, Tana, pour avoir la paix en vain, les comoriens se sont eux-mêmes ressaisis grâce à la diligence du Président Azali qui a pu acter la réconciliation nationale inter comorienne ». « En 2008 l’île d’Anjouan a été martyrisée.
Des anjouanais ont horriblement souffert et pourtant d’autres anjouanais étaient au pouvoir, alors qu’ils arrêtent leurs manipulations exagérées. Cette ile fait partie de la Nation comorienne et elle agira au gré des intérêts du peuple comorien ». « En 2010 des gens qui étaient là, ont modifié la constitution pour s’éterniser au pouvoir et par la même occasion, ils ont totalement désossé la large autonomie des îles. Et aujourd’hui, ils prétendent qu’ils vont nous remettre cette autonomie qu’ils nous ont enlevée, lorsqu’ils étaient au pouvoir. Pensent-ils que nous avons oublié ? » s’est interrogé le jeune Djaffar Bacar.
Et avant que le Président-candidat ne prenne la parole, le notable Ahmed Combo et le candidat Anisse Chamsidine ont pris la parole. Tous deux, ont salué ce président qui montre sans cesse l’amour qu’il a pour l’ile d’Anjouan. Le candidat Anisse Chamsidine a surtout montré le pourquoi de son choix d’accompagner le Président Azali. « J’applique à la lettre le conseil qu’on m’a donné il y a quelques années de cela sur la nécessité de respecter les institutions républicaines et soutenir celui a en charge la destinée de notre pays ».
Et enfin le Président-candidat a pris la parole devant une foule en liesse. Le Président Azali Assoumani a d’abord voulu parler de cette dette éternelle qu’il a pour l’ile d’Anjouan, dans laquelle, il a fait ses premiers pas d’officier de l’armée nationale.
« J’ai appris dans cette île des leçons qui me servent encore aujourd’hui. Et je m’efforce chaque jour d’Allah fait de payer cette dette, autant que faire se peut ».
« Nous sommes ici pour le meeting de clôture de l’île d’Anjouan et au même moment des candidats battent campagne aussi pour les présidentielles dans l’ile. Quelle fierté que de voir cela ! C’est la preuve manifeste de la vitalité de notre jeune démocratie. N’en déplaise aux médisants et aux oiseaux de mauvais augure ».
« Ceux qui font l’apologie de la violence dans un pays qui aspire à la stabilité, à la démocratie et à la paix, prouvent à quel point ils ont peur du pouvoir des urnes. Mais encore une fois je les appelle à la retenue et à montrer un peu d’amour pour ce pays qui en a tant besoin ».
« Mes chers compatriotes de l’île d’Anjouan, je prends l’engagement devant vous et devant le pays entier, de faire de cette ile une priorité absolue dans la vision de l’émergence. Je veux changer cette ile et lui redonner cette qualité qui a fait sa légende de Bijou des Comores ».
Par MAM
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