Photo d'archives : Azali et Moussa Faki Mon pays me fait verser des larmes de tristesse et de détresse. J'ai du mal à croire qu...
Photo d'archives : Azali et Moussa Faki |
Mon pays me fait verser des larmes de tristesse et de détresse. J'ai du mal à croire que nous en sommes arrivés à nous entretuer juste pour le pouvoir. Les Comores, qui ont pourtant tous les atouts pour devenir un paradis terrestre, sombrent lentement mais sûrement dans le chaos le plus total. Si rien n'est fait, nous assisterons à la somalisation de ce pays dans les mois à venir.
Mais qu'est ce qui se passe? Que nous arrive t-il? Comment en sommes-nous arrivés là?
Il se passe que notre pauvre pays se trouve par un accident de l'histoire entre de très mauvaises mains. Il est dirigé par des individus qui n'ont aucun respect pour les règles et principes de la démocratie. Ils sont animés par la rancoeur et la vengeance. Ils sont prêts à aller jusqu'au bout de leur folie quoiqu'il advienne.
Rappelons-nous que c'est l'homme le plus populaire qui dirige dans une démocratie. Chez nous aux Comores et dans les circonstances où nous nous trouvons actuellement l'homme le plus populaire doit au contraire être en résidence surveillée.
Où est-ce que nous allons? Que voulons-nous enseigner aux futures générations? Comment est-ce qu'un groupe de "politiciens" peut se permettre de défier tout un peuple et toute la communauté internationale?
Il est injuste pour des dirigeants d'un pays de confisquer le pouvoir et d'ignorer de la manière la plus arrogante les aspirations et les choix de leur peuple. Il est injuste pour ces mêmes dirigeants de faire régner un climat de terreur pour se faire accepter et aimer.
Suivons les recommandations de l'Union Africaine et instaurons ce dialogue inclusif qui rétablira les principes démocratiques. Si vous vous faites détester par le peuple pour votre comportement méprisable, vous vous retrouverez chez vous et non à la tête de l'Etat.
Par Babayou Houmadi
COMMENTAIRES