Ceux qui ont prédit la fin du parti Juwa ne pouvaient pas y croire hier. Ce parti qu'on croyait explosé dans la nature a montré sa fo...
Ceux qui ont prédit la fin du parti Juwa ne pouvaient pas y croire hier. Ce parti qu'on croyait explosé dans la nature a montré sa force hier lors de l'accueil de Me Ahamada Mahamoud et Mohamed Abdallah Mohamed, candidats soutenus par le parti Juwa.
Plusieurs milliers de personnes se sont déplacés pour les accueillir à l'aéroport de Hahaya. On ne pouvait pas y croire que des gens sont allés dormir à côté de l'aéroport jusqu'au lendemain matin pour s'assurer de ne pas rater l'occasion de montrer son amour envers le parti qui a connu des tourmentes ces deux dernières années.
L'atterrissage de l'avion était prévu pour 14h mais déjà vers 11h, les voitures en direction de Mitsamihouli ne pouvaient déjà pas trouver l'accès où facilement. En couleur vert- jaune, l'entrée de l'aéroport brillait comme lors d'un match de l'équipe nationale de football sauf que le Fardou et Selemani n'étaient personne d'autre que Me Mahamoud Ahamada et Mohamed Abdallah Mohamed. Ils brandissaient le drapeau vert - jaune du parti Juwa et scandaient (Ngali walawo, Ngali walawo, Gé ouriyawo ).
Un cordon de voiture attendait depuis l'entrée de l'aéroport jusqu'à Hahaya, une véritable démonstration de force des Anjouanais de Moroni, commerçants et taximen pour montrer que Juwa est toujours vivant malgré son abattement par le pouvoir en place. L'ambiance était de taille car les villages longeant la route vers la capitale tout le monde était très content de voir que Juwa a toujours sa force et ils disaient (Ngaridjovouka, Djouwa kowoudjochinda yaliziyé litsiwalé), personne ne peut empêcher le soleil de briller.
Vers 16h tout le monde était déjà sur place pour attendre l'arrivée de celui que tout le monde croit comme sauveur de l'unité des comoriens, Me Mahamoud Ahamada. Un tsunami humain, pourchassé par la volonté de voir le pays retrouver sa crédibilité en matière de paix. Les candidats ont improvisé des discours pour le changement.
Par Maître Hassane Nourdine
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