Azali a dépêché Belou non pas pour le défendre pour sa haine anti-anjouanaise mais plutôt pour pouvoir dire aux Anjouanais, ce qu'il ...
Azali a dépêché Belou non pas pour le défendre pour sa haine anti-anjouanaise mais plutôt pour pouvoir dire aux Anjouanais, ce qu'il pense vraiment d'eux.
Nous, la voix des Anjouanais en colère, sommes partagés entre une colère innommable mais aussi par la satisfaction de voir la réalité étalée au grand jour : par l'intermédiaire du monstre Belou, Azali crache sa haine viscérale et son mépris vis à vis des Anjouanais.
D'abord il indexe bien tous les présidents Anjouanais (asiridzonya yizaa matsoni na huritsumbulia) : vos présidents n'ont jamais rien fait pour Anjouan.
Là, nous sommes bien d'accord avec Azali, les présidents Anjouanais se sont installés à Moroni avec tous leurs biens et n'ont fait que fructifier Moroni et Ngazidja et le dernier, Sambi a été le pire, puisqu'il n'a pas hésité à dépouiller son île des prérogatives que celle-ci avait conquises de son sang; on se demande comment ces présidents anjouanais n'ont jamais pu décentraliser le moindre service central, le moindre ministère à Anjouan, restant à la traîne et à la botte des Wagandzidja .
Alors bien fait pour nous !!
Azali par la voix de son... menace les Anjouanais de Ngazidja qui prennent leurs places partout, y compris dans les écoles, des pires atrocités à la « Ndrimu » car ils quittent chez eux et s'installent dans notre pays (sic).
Il n'est pas très futé Azali, sinon il comprendrait vite pourquoi les Anjouanais vont construire, investir, s'installer et travailler à Ngazidja, alors qu'il ne trouvera pas un seul Mngazidja qui irait faire la même chose à Anjouan, Bo Azali puisque vous avez fait tous de notre belle île, un désert économique, au profit du tout pour Moroni et du tout pour Ngazidja.
Pour ce qui est du choix de feu Ahmed Abdallah Abderemane au lieu du Prince Saïd Ibrahim, noble et cultivé (qui se trouve être d'ailleurs Anjouanais), Belou et son maître devraient savoir que c'était du temps où Anjouan, héritière du Sultanat d'Anjouan, était encore puissante et décidait de la politique de l'archipel : savent-ils que même le choix de Saïd Mohamed Cheikh en tant que 1er chef de gouvernement a été décidé par les notables d'Anjouan ?
Quant aux belles réalisations d'Azali pour Anjouan, laissez-nous rire, les 25 km de routes d'ailleurs sabotées par la corruption et déjà ruinées par les pluies, proviennent de l'aide européenne notamment et non des poches d'Azali qui constitue vraiment le principal frein pour la réalisation d'autres projets (la route Mutsa-Pomoni ou les travaux du port de Mutsamudu etc.) car les fonds extérieurs sont gelés parce qu'Azali voudrait les affecter ailleurs, comme le dit Belou pour faire la route de Mitsoudje par exemple, ou contribuer à la construction du port de Moroni.
Depuis le début de la Tournante présidentielle, 2002, il a été prévu la réfection et/ou la construction de plus de 350 kms de route dans l’ensemble de l’Union des Comores, moins de 50 kms a été faite à Anjouan, encore faut-il faire abstraction de leur côté bâclé et sacrifié.
Belou, la voix de son Maître Azali, a clamé haut et fort le séparatisme et tant pis pour ceux qui ne veulent pas comprendre qu'il n'y a pas plus chauvin ni anti-anjouanais que le candidat-président Azali, et tant qu'il le pourra, il réduira Anjouan à une portion insignifiante, vile et négligeable, les témoignages qui défilent sur le net sont sans ambages.
Aux Anjouanais, alors de prendre leur responsabilité : soit accepter de servir d'essuie-pieds comme les Moustadrane, ou se rebeller pour clamer leur fierté pour une Anjouan digne et souveraine capable de traiter avec Ngazidja en véritable égale.
Anjouanais, nous devons dès maintenant changer de lexique : Belou l'a dit « notre pays », même un des journalistes qui interviewait Soilihi, l'ex ambassadeur a dit des Anjouanais « Amba kawaandza wakomori ? », car pour les Wangazidja, les Comores c'est Ngazidja, vous le savez tous.
Alors, si les Wangazidja le veulent, ils peuvent être WaKomor ; pour nous l'ensemble sera désormais Masiwa et les habitants Wa Masiwa et nous récusons le terme de Grande-Comore et de Grand-Comoriens qui ont contribué à installer un complexe de supériorité à l'égard des autres « petites Comores et bien sûr de petit-Comoriens ».
Anjouanais, Anjouanaises, il est temps de relever la tête et de bannir Azali de notre île, ainsi que tous ses chiens couchants et courants.
Pas une seule voix anjouanaise ne doit aller à Azali...
Et puisque Azali veut l'éclatement de l'Union, alors qu'il organise la répartition des biens communs et que chaque île prenne son destin en mains.
A bas le dictateur Azali et toute sa valetaille ignoble et honteuse !
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
La voix des Anjouanais en colère,
Anli Yachourtu JAFFAR
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