©Habarizacomores Le président Azali Assoumani, candidat à sa propre succession lors des élections présidentielles du 24 mars au prochai...
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Le président Azali Assoumani, candidat à sa propre succession lors des élections présidentielles du 24 mars au prochain aux Comores est allé ce 19 mars tenir un dernier meeting sur l’île d’Anjouan, dans sa capitale Moutsamoudou, normalement loin d’être un fief du président-candidat.
Le gymnase de Missiri était pourtant bondé. Plus de 2 000 personnes étaient venues acclamer Azali Assoumani et le candidat qu’il soutient au poste de gouverneur. C’était une étape importante avant le dernier meeting de la campagne à Moroni la capitale.
Le gymnase de Missiri était pourtant bondé. Plus de 2 000 personnes étaient venues acclamer Azali Assoumani et le candidat qu’il soutient au poste de gouverneur. C’était une étape importante avant le dernier meeting de la campagne à Moroni la capitale.
Le public chante la chanson de campagne du président-candidat à tue-tête et le couvre de vœux de réussite. Composée de presque autant d’hommes que de femmes, une foule compacte était venue soutenir Azali Asoumani.
« Depuis son arrivée en 2016, il a annoncé de nouvelles routes et les a faites, témoigne une femme. Il a baissé les prix : désormais on peut manger du poisson avant c’était trop cher, le riz aussi était cher. »
« Je soutiens Azali par rapport à ses actions parce qu’un président qui pense aux jeunes, un président qui a une vision générale, je ne vois pas pourquoi je ne le soutiendrais pas. »
Nombreux sont aussi ceux qui arguent que la donne est faussée et continuent à le qualifier d’impopulaire. « Ces gens-là viennent nombreux parce qu’on va les chercher chez eux, chacun reçoit au moins dix euros, on le met dans un bus pour un meeting, raconte un homme. Ça donne l’impression que le candidat est aimé alors qu’il ne l’est pas. C’est comme ça que ça se passe ici à Anjouan. »
« Nulle part on n’a vu quoi que ce soit de l’émergence qu’il nous avait promise, poursuit un autre. Mais on n’a rien vu et il veut être réélu donc on n’est pas d’accord et dimanche ça se verra dans les urnes. »
Difficile de trouver des critiques du président Azali qui acceptent de s’exprimer, beaucoup disent avoir peur d’être arrêtés. Par RFI
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