Aux Comores, le président sortant a choisi d'anticiper les élections. Après avoir remporté, en juillet dernier, un référendum qui rep...
Aux Comores, le président sortant a choisi d'anticiper les élections. Après avoir remporté, en juillet dernier, un référendum qui repousse la présidence tournante entre les îles de l'archipel, Azali Assoumani peut envisager de réaliser deux nouveaux mandats et donc de rester au Palais de Beit Salam jusqu'en 2029. Mais les îles sont sous tension.
Des violences insurrectionnelles ont éclaté en octobre à Anjouan. L'opposition accuse le pouvoir d'évincer les adversaires les plus sérieux du président Azali. Il y a quelques jours, la Cour suprême en a écarté deux de poids lourds, notamment l'ancien vice-président, arrivé seulement 4 000 voix derrière Azali Assoumani en 2016. Douze candidats affronteront le président sortant Azali Assoumani, le 24 mars.
Le chef de l'Etat se défend d'avoir utilisé la justice pour écarter ses adversaires les plus sérieux. Le chef de l'Etat sortant, en congé officiel depuis mercredi soir comme la Constitution l'y oblige pour faire campagne, était au sommet de l'Union africaine dimanche et lundi à Addis-Abeba, où notre correspondant l'a rencontré. ©RFI
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