Quand il s’agit de ce qui touche les urnes, la justice est saisie et elle se prononce. Bientôt deux mois depuis que la ville d’Ikoni plon...
Quand il s’agit de ce qui touche les urnes, la justice est saisie et elle se prononce. Bientôt deux mois depuis que la ville d’Ikoni plongeait dans une fusillade connue par le peuple comorien, de l’intérieur comme de l’extérieur.
Donc bientôt deux mois depuis que, quelques éléments des forces de l’ordre, ont ouvert le feu devant des jeunes innocents. Une fusillade qui a ôté la vie d’un jeune et réduit celle d’une dizaine de jeunes. Deux mois presque aucune enquête sur ce massacre n’est ouverte.
Donc bientôt deux mois depuis que, quelques éléments des forces de l’ordre, ont ouvert le feu devant des jeunes innocents. Une fusillade qui a ôté la vie d’un jeune et réduit celle d’une dizaine de jeunes. Deux mois presque aucune enquête sur ce massacre n’est ouverte.
J’aurais aimé avoir tort depuis... mais malheureusement l’histoire me donne raison. Une raison que je déteste malgré elle. Au moment où le massacre à Ikoni, a échappé aux accoutrements des ourdis préparés par le régime, en guise de dérivatifs, au moment où ce massacre est selon la CRC d’Ikoni, un complot contre le chef de l’Etat, colonel Azali, l’enquête s’est achevée depuis le salon d’un des membres du club CRC, le Dimanche 27 janvier 2019. Une enquête partisane nous faisant savoir que les gens sont connus car, ces tirs venaient des éléments de l’opposition qui ont raté de cible qui n’est autre que le chef de l’Etat. Passons.
Certes les comoriens et les ikoniens attristés de la journée du 9/12/2018, attendent l’enquête de la gendarmerie nationale déjà tracée par la CRC d’Ikoni. Non, on ne peut pas céder aux caprices de certaines immatures, et insensibles… bien allergiques aux critiques et aux apostrophes… quant à la responsabilité du chef de l’État dans ce drame. Ne pas parler de ce massacre dans le sens de l’enquête, est aussi un crime. Tant pis pour les ulcérés. A chacun sa raison et c’est bien la fin qui nous dira là où se trouve le tort. Qu’ils sachent que les goutes des maux sales qui tombent de leurs lèvres ou de leurs plumes, sont également lâches.
Hamada Gazon est plus important que dix huit directions et tronche de route. Nous voulons justice pour Hamada Said, tué à balles réelles par le pouvoir en place et les autres jeunes mutilés le dimanche noir. On ne lâche pas d’indexer les responsables de cette tuerie. Le chef de l’Etat, son ministre de la défense, son ministre de l’intérieur, son ministre de finances… sont les stricts responsables du massacre à Ikoni coûtant la vie du jeune Hamada Said, alias Gazon et la dizaine de jeunes blessés. Passons.
Comment peut-on oublier l’inoubliable ? Une ville qui est endeuillée et parasitée par des éléments ayant deux bras gauches ? La vie d’un homme n’a pas de prix. Nous disons NON. L’inadvertance du chef de l’Etat face à cette affaire, et sur laquelle, il veut faire passer de l’éponge, n’est absolument pas admissible. Mépris, humiliation... Sans enquête pas de légalité de sa présence à Ikoni. Cela n’exclue pas, une présence dans un salon d’un des siens... peut-être mais Ikoni public, « NON ». On est en deuil, jusqu’à ce qu’une enquête soit ouverte.
Les dix huit directions, la porte ouverte à tout qui veut, la fin du deuil chez certains, n’ont rien avoir avec le deuil inkoniennement Ikoni de la perte de l’enfant Hamada Said et les coups de blessures de quelques uns de ses frères. La vie de nos frères et neveux n’a rien de comparaison avec le trésor public. La mort de notre frère et la mutilation du reste n’a rien de comparaison avec l’incendie du trésor public et de la CENI, de la voiture du commissaire au plan... Nous exigeons une enquête et non une entrée protocolaire... Moindre forcing d’entrer à Ikoni sans qu’enquête soit établie, c’est encore plonger cette ville dans l’apocalypse totale. Le pouvoir est conscient et sera à la fois responsable et coupable. Que notre frère, repose en Paix.
Par Said Yassine Said Ahmed
Les dix huit directions, la porte ouverte à tout qui veut, la fin du deuil chez certains, n’ont rien avoir avec le deuil inkoniennement Ikoni de la perte de l’enfant Hamada Said et les coups de blessures de quelques uns de ses frères. La vie de nos frères et neveux n’a rien de comparaison avec le trésor public. La mort de notre frère et la mutilation du reste n’a rien de comparaison avec l’incendie du trésor public et de la CENI, de la voiture du commissaire au plan... Nous exigeons une enquête et non une entrée protocolaire... Moindre forcing d’entrer à Ikoni sans qu’enquête soit établie, c’est encore plonger cette ville dans l’apocalypse totale. Le pouvoir est conscient et sera à la fois responsable et coupable. Que notre frère, repose en Paix.
Par Said Yassine Said Ahmed
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