Le vendeur de cocaïne part en prison pour un an Placé en détention provisoire le 22 janvier car il voulait préparer sa défense, cet a...
Le vendeur de cocaïne part en prison pour un an
Placé en détention provisoire le 22 janvier car il voulait préparer sa défense, cet ancien Vannetais, âgé de 28 ans et habitant désormais à Challans (Vendée), a donné des détails, ce mardi 19 février, devant le tribunal de Vannes, sur son interpellation du 20 janvier à la sortie d’une discothèque à Vannes.
Contrairement à ses premières déclarations, où il avait annoncé qu’on lui avait proposé de la cocaïne, cette fois, il reconnaît que c’est bien lui qui était le vendeur. Or, un client avait refusé l’offre que lui faisait le prévenu cette nuit-là et avait alerté la direction de la discothèque, ce qui avait provoqué l’intervention des policiers.
Sur l’homme rapidement interpellé, il avait été retrouvé au total 2 870 € en billets, dissimulés dans ses chaussures, et cinq cocottes de cocaïne et un cachet de MDMA cachés dans son anus. « Cet argent provient d’un travail que j’avais effectué auparavant et de sommes données par ma sœur. Il était destiné à l’achat d’un scooter », a expliqué le prévenu, sorti de prison en septembre 2018. Sur son téléphone, les policiers ont découvert des photos de lui se mettant en scène avec de la cocaïne et de l’argent en espèces. « C’était pour attirer et impressionner une prostituée qui, sur un site de rencontres, me demandait de la drogue et du champagne. Mais cet argent ne provient pas d’un trafic de stupéfiants », a-t-il précisé mardi.
Déjà 17 condamnations à son casier
Mais l’intéressé a contre lui de compter déjà plusieurs condamnations, parmi ses 17 peines à son casier judiciaire, pour des participations à des trafics de drogue.
Pour le ministère public, « on a aussi retrouvé sur son portable des messages au vocabulaire typique des trafiquants de stupéfiants. Il a recommencé quatre mois à peine après sa sortie de prison. Il préfère vivre ainsi plutôt que d’avoir des projets ». Une peine de deux ans de prison, dont la moitié avec sursis, et mise à l’épreuve, avec maintien en détention et interdiction de séjour à Vannes pendant cinq ans a été requise, « car il a reconnu s’approvisionner à Kercado et Ménimur ».
Omar Somahila a immédiatement retrouvé la prison en étant condamné à y purger une peine d’un an ferme, avec interdiction de séjour dans le Morbihan pendant cinq ans.
© Le Télégramme
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