Le ministre comorien de l'Energie, de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Environnement, Moustadroine Abdou (milieu), a été no...
Le ministre comorien de l'Energie, de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Environnement, Moustadroine Abdou (milieu), a été nommé chef de l'État par intérim durant la période des élections de mars et avril prochains, conformément à la Constitution, par le président sortant Azali Assoumani mercredi dans la soirée.
Selon la nouvelle loi fondamentale de la république, au cas où le président et les gouverneurs en fonction se déclarent candidats à leur propre succession, ils doivent dès la publication de la liste définitive des candidats, prendre congé de leurs fonctions. Durant ce congé, la suppléance du président de l'Union est assurée par un ministre qu'il nomme. Celle du gouverneur de l'île est assurée par le secrétaires général du gouvernorat.
Élu pour 5 ans, dans le cadre d'un double scrutin avec les gouverneurs des îles en 2016, le président Azali Assoumani a initié des réformes constitutionnelles, notamment le mécanisme de la présidence tournante, conduisant à écourter son mandat ainsi que ceux des gouverneurs des îles autonomes.
Les 24 mars et 21 avril prochains, les électeurs comoriens sont appelés aux urnes pour des élections anticipées du président de l'Union et des gouverneurs des îles, conformément à la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 30 juillet 2018. La section constitutionnelle de la Cour suprême des Comores a publié samedi une liste définitive de 13 candidats à l'élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 24 mars prochain.
Le président sortant, Azali Assoumani, candidat à sa propre succession, aura en face de lui plusieurs candidats indépendants, dont son challenger à la dernière présidentielle de 2016, Mouigni Baraka Said Soilihi, ancien gouverneur de l'île de Grande-Comore. ©Agence de presse Xinhua
Selon la nouvelle loi fondamentale de la république, au cas où le président et les gouverneurs en fonction se déclarent candidats à leur propre succession, ils doivent dès la publication de la liste définitive des candidats, prendre congé de leurs fonctions. Durant ce congé, la suppléance du président de l'Union est assurée par un ministre qu'il nomme. Celle du gouverneur de l'île est assurée par le secrétaires général du gouvernorat.
Élu pour 5 ans, dans le cadre d'un double scrutin avec les gouverneurs des îles en 2016, le président Azali Assoumani a initié des réformes constitutionnelles, notamment le mécanisme de la présidence tournante, conduisant à écourter son mandat ainsi que ceux des gouverneurs des îles autonomes.
Les 24 mars et 21 avril prochains, les électeurs comoriens sont appelés aux urnes pour des élections anticipées du président de l'Union et des gouverneurs des îles, conformément à la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 30 juillet 2018. La section constitutionnelle de la Cour suprême des Comores a publié samedi une liste définitive de 13 candidats à l'élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 24 mars prochain.
Le président sortant, Azali Assoumani, candidat à sa propre succession, aura en face de lui plusieurs candidats indépendants, dont son challenger à la dernière présidentielle de 2016, Mouigni Baraka Said Soilihi, ancien gouverneur de l'île de Grande-Comore. ©Agence de presse Xinhua
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