La Commission de l'océan Indien (COI) a terminé mercredi 6 février sa visite de quatre jours aux Comores dans le cadre de la préparat...
La Commission de l'océan Indien (COI) a terminé mercredi 6 février sa visite de quatre jours aux Comores dans le cadre de la préparation des élections par une rencontre avec le président Azali Assoumani. Elle jouera le rôle d’observateur lors de la présidentielle anticipée du 24 mars.
Le vice-président des Seychelles a mené cette délégation, en sa qualité de président en exercice du conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien. Il s’est félicité d’avoir pu s’entretenir avec les institutions en charge des élections.
Le président du conseil des ministres de la Commission de l'océan Indien s’est entretenu avec toutes les parties prenantes, de la Céni à la Cour Suprême ainsi qu’avec certains candidats. « Nous sommes ici dans le respect de la souveraineté des Comores, a expliqué Vincent Mériton. Nous sommes neutres. Et nous avons aussi discuté de comment nous pouvons appuyer ce processus avec l’Union africaine, l’Union européenne, le PNUD. Nous aussi, la COI, nous serons là dans la période préélectorale pendant les élections comme observateurs et aussi après les élections. »
De son côté, Mohamed El-Amine Souef, le ministre des Affaires étrangères des Comores, a rappelé le rôle de chacun. « Dans certaines régions, les organisations de la société civile internationale et les représentants de la communauté internationale s’ingèrent alors que c’est un processus qui doit être souverain dans tous les pays. Si l’on demande aux partenaires de venir, c’est pour venir appuyer (le processus électoral), ce n’est pas pour se substituer aux autorités compétentes », souligne-t-il.
A l’initiative de cette mission, le gouvernement comorien se dit prêt à accueillir à bras ouverts les observateurs indépendants pour que le processus électoral se déroule dans la plus grande transparence.
Le président du conseil des ministres de la COI s’est réjoui de l’engagement ferme du président des Comores à maintenir le dialogue avec l’opposition pour contenir le risque d’une protestation post-électorale. ©RFI
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